Amélie Oudéa-Castéra ne se contente pas d’être une ministre de l’éducation à mi-temps. Non seulement, elle est camarade de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA , mais elle méprise aussi l’enseignement public.
La ministre crache dans la soupe !
Comme si scolariser ses enfants dans le très catholique collège Stanislas (suspecté de dispenser un enseignement autoritariste, sexiste et homophobe) n’était pas en soi une faute, elle ose attaquer de plein front l’école publique, en raison du « paquet d’heures non remplacées », pour se justifier.
Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude !
En effet, c’est ce que dit l’adage de droit latin. La Ministre, pourtant membre de la majorité présidentielle, oublie qu’elle est comptable de la dégradation de la qualité de l’enseignement : suppression de postes, atomisation du lycée et bientôt du collège et surtout assèchement continu du vivier des remplaçants.
Extinction ?
Le Snes-Fsu a estimé, pour notre académie, que le volant des TZR devrait être de 8% des titulaires, soit 1300 personnes.
De 2021 à 2023, le nombre de TZR, déjà insuffisant dans notre académie, est passé d’un effectif de 839 à 556 : une chute de 33,74% ! De quoi scolariser des cohortes entières au collège Stanislas, si on suit le raisonnement de la Ministre.
Rébellion !
Cette catastrophe éducative, qui s’accompagne d’un recours massif à la précarité, n’est pas une fatalité mais un choix assumé.
Il faut donc une autre politique.
Rappelons à ce gouvernement les personnels ne se payent pas de slogans ou de fausse contrition. Ils exigent :
- du respect
- des moyens à la hauteur des besoins
- le retrait de la réforme du collège
- l’abrogation de la réforme Blanquer des lycées
- la hausse des salaires et pensions.
Toutes et tous en grève et manifestations le 1er février !