29 novembre 2009

Edito

Poursuivre et démultiplier l’action

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Cet article n'est probablement plus d'actualité

2000 dans les rues de Grenoble

Plus de 40 % de grévistes et de nombreux manifestants ont témoigné de la colère et des inquiétudes des personnels de l’Éducation nationale devant la situation qui est faite à l’École et ses personnels comme aux élèves et leur famille, aujourd’hui et demain.

La manifestation grenobloise a rassemblé plus de deux mille participants, dont Roland Hubert, cosegrétaire général du SNES, venu dans les Alpes pour animer un stage sur nos métiers et leur devenir dans le contexte des orientations et choix politiques à l’œuvre ou à venir, mais aussi pour rappeler notre exigence d’une véritable transformation du service public d’éducation au service de tous les jeunes.

Roland Hubert dans la manifestation grenobloise

Imposer d’autres choix, obtenir les réformes et les moyens d’une véritable ambition pour l’éducation de tous les jeunes, recruter et rémunérer les enseignants en reconnaissant leurs qualifications, revaloriser nos métiers, nécessitera d’autres rendez-vous et d’autres journées d’action. La Ca académique du 13 novembre s’est clairement prononcée pour qu’au plan national une suite rapide soit donnée à ce premier avertissement du 24 novembre. Le bureau national du 1er décembre doit en discuter. Ce même jour, les trois secrétaires généraux du SNES seront reçus par le ministre, suite à la lettre qu’ils lui ont adressées. Le compte-rendu de cette rencontre et de nouvelles perspectives d’actions nationales seront probablement communiqués la semaine prochaine.

La banderole du collège olympique, une tradition

En attendant il est impératif de multiplier les initiatives locales, tant pour entrainer la décision de collègues hésitants ou mettant en doute l’action collective que pour peser dans le rapport de force qui est permanent et mesuré en permanence. Au moment où nos parlementaires s’apprêtent, avec l’adoption du projet de loi de finance 2010 à supprimer de nouveaux postes de fonctionnaires dont 16000 postes dans l’éducation, nous devons interpeler chacun d’entre eux, en lien avec les parents d’élèves et les organisations lycéennes.

Si chacun est bien conscient que pour gagner nous devons construire un mouvement qui nous dépasse largement, le foisonnement d’initiatives locales est le plus sûr moyen d’y parvenir et pèsera déjà dans les choix immédiats.

Marie-Odile, Roland, Corinne et Joëlle