Cet article n'est probablement plus d'actualité
700 000 manifestants et près de 60 % de grévistes dans l’éducation Nationale !
Nul ne peut contester que la fonction publique se soit mobilisée comme rarement ce 20 Novembre 2007. Pourtant, le chœur des éditorialistes de médias aux mains des vendeurs de canons et autres patrons du BTP, ne cesse de dénigrer la Grève.
Relayant les opinions gouvernemento-médefiennes, ils ne cessent de nous seriner que ce moyen démocratique de lutte sociale est ringard, couteux voire criminel. (À ce propos, l’expression « prendre les usagers en otage » est d’une rare indécence ; quand le chef de l’État l’utilise, c’est à la fois scandaleux et terriblement significatif.)
Pourtant, ces mêmes éditorialistes oublient de préciser que le gouvernement a tout à fait la possibilité de négocier avant la grève.
Dans la fonction publique, un préavis de cinq jours est obligatoire justement pour cela !
Mais le bras de fer actuel se joue sur l’ouverture de négociations et dans quelles conditions elles peuvent s’ouvrir. « Pas de négociations avant la fin de la grève SNCF ! »
C’est dans ce cadre que l’intersyndicale fonction publique pose un ultimatum au gouvernement dans son communiqué du 20 novembre 2007.
Un nouveau rendez vous d’action sera t-il nécessaire début décembre ?