(date à confirmer - Annecy ou Chambéry)
Stage ouvert à toutes et tous.
Pour les AESH, les constats sont sans appel :
• malgré leur demande de travailler à temps plein, les AESH sont massivement maintenu es à temps incomplet (en moyenne 62 %) ;
• les augmentations de rémunération liées à l’ancienneté ne sont quasiment pas appliquées : 72 % des AESH sont rémunéré es à l’indice plancher, parmi les salaires les plus bas de la Fonction publique ;
• le salaire moyen est de 760 € net par mois.
La seule piste évoquée par le ministère pour augmenter les rémunérations est d’augmenter le temps travaillé en proposant des missions hors fonction d’accompagnement et en multipliant les contrats de travail à temps incomplet avec différents employeurs, ce qui maintient les AESH dans la précarité. Ces pistes vont à l’encontre de l’objectif de professionnalisation et de reconnaissance des missions des AESH !
Quant aux PIAL et à leur promesse de temps complets, seuls les AESH dits référents peuvent l’espérer. Pour toutes et tous les autres, la généralisation de leur mise en place à la rentrée 2020, sans évaluation, se traduit par des affectations parfois sur plusieurs écoles et établissements, des accompagnements de plus en plus mutualisés, des affectations et des emplois du temps variables sur l’année : autant dire de la pure optimisation de gestion des ressources humaines.
Il est urgent d’en finir avec les contrats à temps incomplets imposés, de respecter l’intégralité des notifications d’accompagnement des élèves, de stabiliser les affectations et le suivi des élèves, de revaloriser les rémunérations de façon conséquente en refondant la grille indiciaire de rémunération (en relevant dès à présent l’indice plancher et l’indice de haut de grille) pour une évolution de carrière décente.
La véritable reconnaissance professionnelle des AESH ne peut que passer par la création d’un corps de fonctionnaires correspondant aux besoins permanents indispensables au bon fonctionnement du service public d’éducation. La crédibilité et de la réussite de l’École Inclusive imposent donc l’amélioration des conditions de travail et de rémunération des AESH !