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Rejoignez-nous dans la grève, et en manifestation à Grenoble à 15h40 devant le CHU, Quai Yermoloff à La Tronche (devant l’hôpital couple-enfants)
Le 8 mars, les femmes se mobilisent partout dans le monde pour faire progresser leurs droits et les rendre effectifs. Ces dernières années, des mobilisations exemplaires ont eu lieu et ont fait bouger les lignes. Mais nombreux aussi sont les gouvernements et les employeurs qui refusent de mettre en œuvre des politiques en faveur de l’égalité. Pire, certains pays ont vu l’arrivée au pouvoir de régimes autoritaires et réactionnaires.
Les femmes représentent 63% des personnels de la Fonction publique. Majoritaires parmi les bas salaires (70% d’entre elles sont sur les 10% des emplois les moins rémunérés), elles sont aussi cantonnées à des métiers très stéréotypés (soin, service à la personne, éducation, agente technique de nettoyage, secteur du travail social...). À la retraite, elles continuent de subir de fortes injustices concernant leurs pensions qui, hors réversion, restent 40% inférieures à celle des agents.
Ces inégalités salariales rapportées à une journée de travail pointent qu’elles travaillent gratuitement tous les jours à partir de 15h40.
La grève féministe c’est la grève du travail salarié mais aussi la grève du travail invisible à la maison, notamment des tâches domestiques et/ou parentales. Elle dépasse le cadre habituel de la grève du travail pour l’étendre à d’autres secteurs de la vie sociale et familiale. La grève féministe a commencé en 2016 en Pologne pour lutter contre une loi très restrictive sur l’avortement. Elle a été reprise en Argentine en 2017 contre les violences et un mot d’ordre international de grève a été lancé. Elle s’est étendue en Espagne avec des millions de grévistes, en Italie, en Belgique, en Suisse.
La FSU, dans un cadre unitaire large, appelle à construire cette grève féministe.
Appel interorga :