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Dans le cadre de la préparation de rentrée 2008, le Recteur d’académie a adressé le 23 octobre aux chefs d’établissement un courrier concernant la carte des langues, des options, des enseignements de détermination et des sections sportives. Il s’agit de poursuivre en l’aggravant la politique ministérielle de récupération des moyens dans le second degré.
Voici quelques morceaux choisis :
« Le contexte budgétaire nous amène de surcroit à resserrer le dispositif existant. C’est pourquoi, je souhaite que tous les enseignements optionnels de langues et de détermination accueillent au moins 10 élèves. Pour la rentrée 2008, les niveaux de seconde et première feront l’objet d’un examen et pourront conduire à la suppression de certains groupes ».
Dans le cadre de ce travail par bassins de formation, « les propositions devront intégrer l’objectif de réduction des groupes à effectifs faibles (moins de 10 élèves) ».
Il est précisé plus loin que « au niveau du lycée, une attention toute particulière devra être portée à l’éventail des langues offertes et à la réalité de la demande des élèves pour certaines d’entre elles (effectifs faibles). Je souhaite plus particulièrement que les LV3 et les LV de complément soient examinées attentivement, les groupes de moins de 10 élèves, signes d’une faible attractivité, devant être évités ».
Au sujet des évolutions en matière d’enseignements de détermination et de spécialité et optionnels, il est noté qu’elles « ne peuvent être que limitées, la plupart des lycées ayant actuellement une carte équilibrée et suffisante » et « que l’offre d’enseignements optionnels en lycée doit être étudiée avec une grande rigueur. Là aussi les groupes à moins de 10 élèves devront être évités ».
La diminution de l’offre de formation risque d’être dramatique, particulièrement dans les lycées techniques et professionnels et se traduirait en compléments de service et suppressions de postes pour de nombreux personnels.
Sollicitez votre principal ou votre proviseur pour qu’il informe la « communauté éducative » de cette circulaire et des projets, demandes etc qu’il a fait remonter à sa hiérarchie. Informez-nous des conséquences de cette « chasse » aux moyens dans votre établissement. Des actions collectives au plan local et national seront indispensables afin de faire reculer le gouvernement dans sa casse programmée de l’école.