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Des personnes, des familles, des enfants, sans alimentation, sans logement, sans ressources.
Du jour au lendemain dans notre département, le Conseil Général de l’Isère n’applique plus sa politique de cohésion sociale et de protection de l’enfance envers les familles et les jeunes sans papiers .
Du jour au lendemain dans notre département, le Conseil Général de l’Isère n’applique plus sa politique de cohésion sociale et de protection de l’enfance envers les familles et les jeunes sans papiers (déboutés du droit d’asile, Roms, etc.)
Cette discrimination est illégale.
En l’absence de réponse à la demande d’entretien du Réseau Education Sans Frontières et de la Coordination Iséroise de Soutien aux Sans Papiers, avec le Président du Conseil Général, et devant la poursuite de ces discriminations, nous appelons à
un rassemblement le Jeudi 11 décembre,
pour appuyer notre demande d’audience, à 17h30,
devant le Conseil Général de l’Isère,
pour demander à nos élu-e-s de réagir rapidement face à cette situation
Nous demandons au Conseil Général de l’Isère de respecter la Convention Internationale des droits de l’enfant et ses prérogatives en matière de protection de l’enfance, en s’engageant sur 4 points :
Relogement décent et en sécurité de TOUTES les familles et les jeunes, mineur-e-s et majeur-e-s, car la protection de l’enfance passe par la protection de la cellule familiale dans son habitat.
Arrêt des courriers répétés d’intimidation aux familles : nous exigeons l’arrêt des pratiques consistant à donner des dates d’échéance indiquant la fin d’aides (logement, nourriture) et de prise en charge des familles. Ce harcèlement les maintient dans une situation de peur et de précarité extrême.
Attribution gratuite de 3 repas par jour et par personne, et fourniture d’un titre de transport à chaque membre de la famille pour se rendre sur les lieux de restauration.
Assurance d’un suivi des familles et des jeunes par un-e travailleur/euse social-e et de l’aide d’urgence pour chaque personne sans diminution mensuelle de cette aide. Nous exigeons que le suivi des jeunes continue de s’effectuer jusqu’à leurs 21 ans, dans le cadre des “contrats jeunes majeurs”, et non jusqu’à leurs 18 ans (tel qu’un projet le prévoit pour 2009).