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Les organisations CGT, FSU, Solidaires, FIDL appellent à faire de la journée du 17 septembre une première journée d’action pour dire haut et fort quels sont les changements nécessaires.
La rentrée sociale revêt un caractère tout à fait inédit à plus d’un titre. Aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. La rentrée scolaire a montré à quel point celui-ci se moque de la protection de la population. Aucune mesure n’a été prise pour lutter contre le creusement des inégalités provoqué par le confinement. Ce qui compte c’est « relancer l’économie », coûte que coûte !
Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salarié
e s qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations.Pendant ce temps, ces derniers maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts : Avec 100 milliards d’euros, Jean Castex annonce une série de mesures pour « relancer l’économie française après le confinement ». Il ne fait en réalité que répondre aux demandes du MEDEF, sans répondre aux urgences sociales que connaît le pays ni à la nécessaire bifurcation écologique.
Ces aides ne sont assorties d’aucune conditionnalité sociale ou environnementale. Elles ne seront d’aucun secours pour sauver les salarié
e s des centaines de milliers de licenciements en cours !Les organisations syndicales et de jeunesse affirment ensemble que la priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d’emplois stables et qualifiés, à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale.
La question de l’emploi est centrale :
• Lutte contre la précarité et la pauvreté,
• Réduction du temps de travail,
• Hausse des salaires,
• Développement des services publics et des industries nécessaires aux besoins de la population,
• Abandon définitif de la réforme des retraites,
• Prise en compte de l’urgence écologique
• Une réforme de l’assurance chômage qui ne stigmatise pas les chômeur-euses mais leur assure des niveaux de vie décents.
Les rendez-vous en Ardèche :
Privas, 10h30 Préfecture ;
Annonay, 14h champ de mars ;
Aubenas , 12h Place de l’Agora, pique-nique revendicatif.