« La confiance à tous les niveaux. » C’est en ces termes que M. l’IA-DASEN a répondu aux critiques exprimées par la FSU envers la politique éducative du gouvernement (Lire la déclaration liminaire de la FSU).
Concernant l’école du socle (les EPSF), M. l’IA-DASEN précise qu’il ne s’agit pas d’une obligation mais d’une simple possibilité qui ne pourra se mettre en œuvre sans l’accord des communautés éducatives et des acteurs locaux. Ayons confiance. Le problème, c’est que le texte du projet de loi adopté en 1re lecture par l’Assemblée Nationale ne fait pas référence aux « communautés éducatives » – par ailleurs élément de communication du ministère au contour plutôt flou.
Pour M. l’IA-DASEN, l’abaissement de l’âge de la scolarisation obligatoire à 3 ans, apparaît comme une opportunité pour revisiter les pratiques pédagogiques et la philosophie du temps scolaire. Ayons confiance : ce n’est pas une attaque contre l’école publique, même s’il reconnaît la réalité d’un transfert d’argent public vers l’école privé.
Pour terminer, M. l’IA-DASEN nous a rappelé que lorsque la Nation nous commande, nous devons obéir et mettre en œuvre. La richesse de notre métier résiderait dans l’adaptation de ces commandes aux profils de nos élèves. Ayons encore confiance malgré l’impression que tôt ou tard notre liberté pédagogique se limitera à choisir le mur de la classe sur lequel accrocher les drapeaux.
Le CTSD était réuni pour étudier les créations et suppressions de postes proposés par la DSDEN pour la rentrée prochaine dans les collèges ardéchois. Le solde final est nul : dix créations et dix suppressions. Comme côté lycées (sujet relevant du Comité Technique Académique) il y a huit suppressions pour six créations, le solde est quand même négatif pour le second degré ardéchois. Et il y aura quand même sept enseignant
es victimes de mesures de carte scolaire, donc obligé es de muter dans un département qui offre moins de postes…Malgré le travail d’orfèvre de la DSDEN pour limiter autant que possible les compléments de service (61 à la rentrée 2019 contre 75 en 2018) et le volume horaire des Blocs de Moyens Provisoires, il y aura encore de nombreux collègues sur les routes ardéchoises car affectés sur deux, voire trois établissements. Rappelons qu’aux 61 cas comptabilisés par la DSDEN (affectés en collège donc), il faut ajouter tous ceux dont le support de poste est en lycée (et qui sont gérés par le Rectorat) et tou
tes les TZR et contractuel les qui devront effectuer les heures restant en BMP. Alors que trop souvent, la transformation des heures supplémentaires en heures poste pourraient stabiliser des collègues… Tout cela explique le choix des élus FSU de s’abstenir lors du vote final.La FSU a souhaité revenir lors des questions diverses sur la demande de formation des personnels pour l’accueil des élèves allophones dont le nombre augmente dans nos établissements. Notre action porte ses fruits puisque, l’an prochain plusieurs formations d’initiatives territoriales pourront être organisé à l’échelle des bassins. N’hésitez pas à vous manifester auprès de vos chef
fes d’établissement et de la FSU pour faire part de vos demandes.