Brutalité, mépris et non-renouvellements abusifs
L’arbitraire, la brutalité et le mépris de la direction envers les assistant
es d’éducation (AED) atteignent leur paroxysme en cette fin d’année scolaire au lycée Boissy d’Anglas à Annonay.Le nouveau chef d’établissement, dont les méthodes semblent tout droit sorties d’un autre siècle, a décidé de se débarrasser manu militari de la quasi-totalité de l’équipe d’AED dès la rentrée prochaine. Les contrats de 10 AED sur 11 ne seraient pas renouvelés. Une décision qui ne repose sur aucun motif professionnel concret et légitime, mais plutôt sur son opposition assumée à la pérennisation des AED via la CDIsation, considérant qu’il n’exerceraient pas un véritable métier.
Cette décision est d’autant plus choquante qu’elle intervient dans un contexte de forte dégradation de la santé mentale des élèves, où la stabilité et le rôle des équipes de vie scolaire demeurent essentiels pour repérer, prévenir et accompagner les jeunes face à cette problématique urgente.
Cette attaque inacceptable n’est hélas que l’aboutissement d’une année scolaire marquée pour les AED par un management exclusivement vertical du proviseur, des coups de pression récurrents et une absence constante de respect et de considération à leur encontre.
Face à l’injustice, les AED s’organisent
Épuisé
es et profondément affecté es par la détérioration de leurs conditions de travail, les AED de Boissy ne se résignent pourtant pas. L’équipe entend mener la lutte sur tous les fronts pour faire barrage à cette iniquité .Après avoir saisi la F3SCT via l’envoi de fiches SST, ils étaient en grève le jeudi 13 juin, jour où ils ont reçu le soutien de plusieurs enseignant
es du lycée, ainsi que de collègues AED d’autres établissements annonéens. Ils saisissent également le recteur pour obtenir le renouvellement des contrats.Le Snes-FSU 07 aux côtés des AED
Le Snes-FSU 07 apporte tout son soutien à la mobilisation des AED de Boissy d’Anglas contre cette injustice flagrante. Nous soutenons leurs revendications et nous engageons à faire pression auprès de l’administration pour que cessent ces pratiques d’un autre temps, et pour que les AED soient enfin reconnu
es et traité es à la hauteur de leur engagement et de leur rôle essentiel dans les établissements scolaires.