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Suite à la proposition du SNES-FSU, la FSU, la FNEC-FP-FO, la CGT Educ’action, le SNALC, SUD Education et le SNCL-FAEN appellent l’ensemble des personnels, titulaires et contractuels, à faire grève le mardi 10 novembre 2020.
L’Ardèche dans l’action !
La section ardéchoise du SNES-FSU appelle à faire massivement grève afin de poursuivre et d’amplifier les actions propres à la dynamique de chaque établissement. Retrouvez les outils pour agir sur le site du SNES-FSU.
La Préfecture a donné son accord aux trois lieux de rassemblements proposés par la FSU07 :
- Privas 10h30 préfecture ;
- Aubenas 14h Agora ;
- Annonay 14h Champ de mars.
Un modèle d’attestation est à présent en ligne (ci-dessous au format PDF) afin de permettre à chacun.e de se rendre à ces rassemblements en toute légalité. La participation à ces rassemblements devra se faire en respectant les règles sanitaires nécessaires : port du masque, respect des distances et des gestes barrières.
Dans le creux de la deuxième vague
Le ministère disposait de tout l’été pour anticiper la seconde vague, nous ne pouvons que constater et regretter que les protocoles fantômes déléguant au local la gestion sanitaire ne permettent pas de garantir la sécurité ni des personnels, ni des élèves, ni de leurs familles.
Dans de nombreux pays, les gouvernements ont fait le choix d’investir massivement dans l’Éducation (recrutements exceptionnels, réduction des effectifs pour limiter les risques sanitaires, développement du travail en petits groupes afin de favoriser les apprentissages et de dépasser les inégalités qui se sont accrues pendant le confinement avec l’école à distance ...). En France, le gouvernement a fait le choix inverse. Aucun recrutement exceptionnel et de nouvelles suppressions de postes pour la rentrée 2021. Le second degré est sacrifié sur la base de considérations budgétaires. Stop à la casse du service public d’Éducation !
Une première avancée, grâce à notre mobilisation :
Le ministre a enfin ouvert la porte à un fonctionnement en demi-groupe en lycée : cette ouverture est à mettre au crédit de la mobilisation des personnels et des élèves, en particulier depuis lundi 2 novembre.
Cependant ces annonces sont insuffisantes : le collège est totalement ignoré et, en renvoyant les choix d’organisation à chaque lycée , elles soulèvent des problèmes d’équité quant aux conditions de scolarisation et face aux examens.
Amplifions le 10 novembre pour obtenir toutes nos revendications
Le protocole sanitaire renforcé « si possible » selon l’aveu même du ministre doit être rapidement amélioré.
- le passage à un fonctionnement en demi-groupe, selon des modalités d’organisation à définir (alternance de semaines, de jours etc), sans recours au cumul présentiel/distanciel
- recrutements de personnels, d’AED mais aussi d’agents territoriaux (pour assurer un nettoyage et une désinfection des salles)
- la réorganisation de la demi-pension pour limiter le brassage des élèves
- de nouvelles modalités d’aération des salles, alors même que l’hiver rend l’ouverture des fenêtres plus problématique qu’à la rentrée
- des mesures adaptées pour les internats
- la prise en compte de la situation des personnels vulnérables et de celles qui vivent avec des personnes vulnérables
- Des mesures doivent aussi être prises sur le plan pédagogique parmi lesquelles l’aménagement des programmes et un nouveau calendrier du bac en particulier concernant les épreuves de spécialité en juin.
- Le jour de carence doit être suspendu immédiatement : il est inacceptable que les personnels payent le prix d’être malade !
- La gratuité des masques chirurgicaux pour les personnels et les élèves.