Après le 10, le 18 septembre construisons un puissant mouvement social pour gagner un changement de cap budgétaire : contre l’austérité, pour nos salaires, nos carrières et nos métiers.
- Le SNES-FSU appelle à la Grève le 18 septembre : RDV 14h Palais de Justice à Chambéry. Le mouvement social continue d’exprimer une profonde colère après la provocante nomination de M Lecornu. A Chambéry la mobilisation très réussie du 10 septembre appelle une suite rapide et forte, dans un cadre intersyndical, conjointement à l’appel "Indignons nous".
- Vous pouvez vous tenir au courant des actions en suivant le groupe Telegram "Indignons nous Savoie".
- Un préavis de grève est déposé pour chaque semaine du mois de septembre, afin de couvrir les actions liées aux conditions locales de rentrée et celles sur le budget.
– Le SNES-FSU appelle à débattre dans les AG et heures d’informations syndicales des modalités de la mobilisation.
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Je me syndique au SNES-FSU
La journée de mobilisation du 10 septembre a permis une première expression de la colère citoyenne face aux choix budgétaires gouvernementaux pour 2026 et plus largement ceux faits par Emmanuel Macron et ses gouvernements depuis 2017. Dans de nombreux rassemblements intersyndicaux, des salariés, des retraités, des fonctionnaires, des jeunes ont exigé une justice fiscale et sociale qui permettent notamment de financer les services publics. Ce qui creuse la dette, ce sont les baisses d’impôts pour les riches et les 211 milliards d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises, pas les nécessaires et urgents investissements pour l’avenir du service public d’Éducation et ses personnels !
Lire l’analyse et les solutions défendues par le SNES-FSU
Dissolution ? Élections ? Le danger RN toujours là.
Soyons conscientLe RN est démasqué dans son imposture sociale par ses votes (députés) : contre l’augmentation du SMIC, contre l’indexation des salaires sur l’inflation, contre la taxe des super-profits, contre l’augmentation des petites retraites...
es qu’actuellement, que ce soit dans le cadre de l’intersyndicale interprofessionnelle ou dans le mouvement citoyen, nous ne combattons pas seulement la macronie et ses choix politiques aux profits des plus riches. Combattre les projets des ultra-libéraux, c’est aussi combattre le RN et l’extrême droite et ses idées racistes, capitalistes aussi, et patriarcales. Parce que l’extrême droite se nourri du désespoir, luttons ensemble pour le progrès social. Partout où les services publics et l’emploi régressent, le désespoir augmente. Les mesures revendiquées par le RN, telle la suppression de l’Aide Médicale d’État et l’introduction de la priorité nationale à tous les étages (santé, prestations sociales, logement…) révèlent son caractère profondément antisocial.La séparation est de plus en plus poreuse entre centre, droite et extrême droite. Nous avons voté pour le progrès social, nous avons Retailleau au ministère de l’intérieur, Darmanin à la Justice, Elisabeth Borne à l’EN. « Réarmement démographique », « submersion migratoire », discours sécuritaires et rejet de l’EVARS, diabolisation de nos luttes, les éléments de langage du RN contaminent tout le paysage politique, du centre à la droite. STOP !
Le nouveau premier ministre, Stéphane Lecornu, incarne la continuité de la politique macroniste menée depuis 2017, offrant un boulevard au RN, en dépit des mobilisations sociales (par exemple, celle contre la réforme des retraites) ou des résultats électoraux. Dans les actions citoyennes et les nombreux rassemblements intersyndicaux du 10 septembre, des salariés, des retraités, des fonctionnaires, des jeunes ont exigé, enfin, une justice fiscale et sociale qui permettent notamment de financer les services publics. Ce qui creuse la dette, ce sont les baisses d’impôts pour les riches et les 211 milliards d’aides publiques captées par les plus grandes entreprises, pas les nécessaires et urgents investissements pour l’avenir du service public d’Éducation et ses personnels !
C’est le moment d’agir pour pour gagner un autre budget ! C’est par la participation de chacun que nous pourrons construire une grève d’ampleur pour faire entendre les urgences pour les services publics, nos rémunérations, nos carrières et nos métiers.
Macron, Lecornu, Lepen et Bardella, hop ! Tout ça, à la poubelle !
Des alternatives finançables
Ces choix peuvent être financés : ainsi la taxe Zucman (un impôt pour les personnes dont le patrimoine dépasse les 100 millions d’euros, c’est-à-dire 0,01 % des contribuables les plus riches, soit 1800 foyers fiscaux), pourrait rapporter entre 15 et 25 milliards d’euros. En 2023, le SNES-FSU avait estimé à 3,6 milliards d’euros l’augmentation de 10% promise par Emmanuel Macron…