Au total dans le pays : 45 % des personnels des collèges, des lycées et des CIO étaient en grève hier, 18 septembre, à l’appel du SNES-FSU et d’une large intersyndicale au niveau interprofessionnel comme dans l’Éducation. Des établissements sont fermés dans l’académie de Limoges ou Versailles, on compte 60 à 70 % de grévistes dans certains établissements et des vies scolaires sont fermées, par exemple dans l’académie d’Aix-Marseille.
Une forte mobilisation
Plus d’un million de personnes ont manifesté en France. Nous étions 7000 à Chambéry, et le cortège éducation de la FSU73 était très fourni, et déterminé. Bravo à vous !
Le cortège de la FSU73 au départ de la manifestation du18 septembre.
Cette forte mobilisation des personnels du second degré, comparable à celle connue lors de la mobilisation contre la réforme des retraites en 2023, alors même que nous ne sommes qu’au début de l’année scolaire et en début de mobilisation. Elle témoigne d’une profonde colère face aux conditions de rentrée, au déclassement salarial et à la mise à mal de l’École Publique en particulier par les politiques menées depuis 2017 (« Choc des savoirs », réformes du bac et du lycée, etc).
Le 18 septembre : un point de départ
Pour le SNES-FSU, la journée d’action du 18 septembre est nécessairement le point de départ d’un mouvement social qui s’ancre dans la durée pour gagner une rupture claire avec les orientations budgétaires qui ont prévalu jusqu’ici. Le SNES-FSU s’engage à poursuivre la mobilisation en construisant dans les plus brefs délais les conditions pour une grève réussie de plusieurs jours.