Les salaires de septembre sont tombés et nous sommes encore loin du compte : l’augmentation de 1,5 % du point d’indice en juillet 2023 et le doublement de l’ISOE ne suffisent pas à compenser ni l’inflation cumulée ces derniers mois et encore moins les pertes de pouvoir d’achat sur le dernier quinquennat. Avec une inflation à plus de 21 % sur deux ans pour les produits alimentaires, c’est bien une paupérisation des personnels de l’Éducation nationale et des retraitées qui se poursuit.
Gabriel Attal annonce une augmentation de 6,5 % pour le budget 2024, mais ce sont toujours des suppressions de postes qui sont prévues : 1 331 dans le premier degré et 680 dans le second degré, quand 104 emplois sont créés pour accompagner le développement du SNU. Du côté des crédits de paiement, la hausse pour le public est inférieure à l’inflation quand le budget du privé lui croît plus vite que l’inflation…
Quant à nos salaires, le ministère continue à tout miser sur le Pacte, avec son lot de pressions managériales, de renforcement des inégalités femme/homme ou encore d’attaque contre nos statuts.
Faire tomber le milliard !
La dynamique initiée pendant la lutte contre la réforme des retraites porte cependant ses fruits : l’objectif ministériel de 30 % des personnels pactés n’est pas atteint, malgré les assouplissements locaux pour faire signer les collègues. Les premières avancées sur le Bac et le détricotage de la réforme Blanquer sont en marche. Du côté des carrières, le ministère a supprimé le contingentement de l’échelon spécial de la classe exceptionnelle et la vision en 2 viviers pour l’accès à la classe exceptionnelle, premières étapes pour un accès à la classe exceptionnelle pour toutes et tous.
Du côté des salaires, le SNES-FSU entend faire tomber le Pacte et basculer le milliard d’euros prévus dans des mesures sans contreparties.
Les attaques sont d’ampleurs et nous sommes bien sur un choix de société. À nous d’imposer nos choix et de continuer la dynamique de mobilisation !
Toutes et tous en grève le 13 octobre !