Elles ne le sont jamais pour tout le monde ! En effet, et ce n’est pas nouveau, l’abstention favorise toujours les formations les moins représentatives. Or nous avons besoin d’une grande FSU, une FSU forte, une FSU qui trouve un rang à son image dans la fonction publique.
Et nous avons pour cela bien des raisons. Voter pour la FSU, c’est d’abord choisir des élu-es implanté-es au quotidien dans nos établissements pour défendre nos métiers, notre projet d’École pour toutes et tous, au sein d’un service public renforcé, parce qu’il est générateur d’égalité et d’émancipation pour la jeunesse de ce pays.
A l’opposé de la Loi scélérate de Transformation de la Fonction Publique, qui prive de transparence et réduit les garanties collectives, nous avons besoin de professionnalités reconnues, complémentaires, sur le temps long, avec des finalités communes, au service de l’intérêt général. Non, le contrat ou l’emploi ne sont pas le statut. Ils ne visent qu’à rendre l’individu dépendant de l’arbitraire managérial. Résolument, à la FSU, nous n’en voulons pas !
Et avant tout, il s’agit de rendre leur attractivité à nos métiers ; cela passe par une revalorisation sans conditions de nos salaires et pensions.
Nous avons réussi par nos actions répétées, à rendre cette nécessité incontournable, et nous allons poursuivre la mobilisation pour aller vers un temps très fort, en janvier, qu’il nous faut commencer à construire, à bâtir, un peu à l’image de ce que nous avions fait le 5 décembre 2019, annoncé et préparé de longue date. C’est sans doute un mouvement qu’il faudra ancrer dans le temps, sans rien lâcher, ni sur les salaires et pensions, ni sur les postes, ni sur les retraites, ni sur le temps de travail et les missions, parce que tout se tient. Il faut en finir avec ce projet libéral qui dynamite tout, où chaque pièce du puzzle est une bombe à elle seule, qu’il s’agisse de ParcourSup, de la réforme du lycée ou de la voie pro, de la réforme du bac, de la réforme des retraites ou de la protection sociale, nous ne voulons pas de
cette société du chacun pour soi et contre tous ; elle conduit vers des inégalités profondes qui font mal à tous, en commençant toujours par les plus fragiles.