Notre charge de travail n’a cessé de s’alourdir et il n’est pas prévu de temps spécifique pour corriger les épreuves de spécialité programmées cette année mi-mai.

Mais peut-on sérieusement envisager que ce temps de correction vienne s’ajouter encore à notre service normal d’enseignement ?

Ce dernier a augmenté par l’imposition d’une deuxième heure supplémentaire ou par la nécessité rencontrée par certains d’entre-nous d’en faire parfois davantage pour compenser la perte de pouvoir d’achat liée à la non-revalorisation du point d’indice.
A cela s’ajoute l’augmentation effective de notre charge travail liée aux énormes effectifs de la cohorte du baby-boom de l’an 2000 dans nos lycées depuis 2015 qui sature les salles de classe et nos week-end de copies.
On n’oublie pas non plus la réforme Blanquer qui dans le même temps supprime des postes en réduisant globalement les horaires d’enseignements, et donc ajoute des niveaux d’enseignements à nos services. Plus d’élèves ÷ Moins de profs = Plus de travail

S’ajoute aussi la gestion de l’hétérogénéité notamment liée au COVID, la gestion des dys- , l’école inclusive sans moyen, ...
Plus encore la pression croissante de l’institution, des élèves et leur famille sur nos évaluations par la mise en place du contrôle continu.

Les motifs de stress au travail et d’épuisement professionnel ne manquent pas.

Il faudrait donc désormais que nous corrigions les copies de baccalauréat tout en faisant cours en même temps ?
Et cela juste avant les conseils de classe du troisième trimestre ??

Quel mépris !

Exigeons du temps pour corriger les épreuves de spécialités !

Demandons à nos établissements une dispense de nos obligations de service le temps des corrections.

Le SNES-FSU de Grenoble invite l’ensemble des collègues des lycées à faire cette demande localement dans leur lycée.
La section académique a adressé une demande à la rectrice.

Vous trouverez ci-dessous un modèle de demande à adresser en délégation à votre chef d’établissement.