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Gel du point d’indice depuis 4 ans, sans perspective proche de dégel, vraies fausses rumeurs sur les blocages d’avancement…mais toujours, « pacte de responsabilité » (une dénomination qui comporte ce qu’il faut de morale !, entendre baisse drastique des dépenses publiques), soit une politique qui a fait une fois pour toutes le choix de l’austérité, celle même qui envoie dans le mur tous les pays qui s’y sont risqués.
Enfin, se dessine la perspective d’une réaction à la hauteur des enjeux : ensemble, public/privé, sur la question des salaires, de l’emploi et de la protection sociale dans la grève et les manifestations le mardi 18 mars.
La fonction publique a pris ses responsabilités en appelant à la grève. Les menaces qui pèsent d’une année encore du gel du point d’indice, les rumeurs de blocage d’avancement déjà propagées par la cour des comptes rendent urgente une mobilisation d’ampleur.
C’est dans ce contexte que la FSU s’est engagée, et bien-sûrle Snes qui doit porter haut et fort la revalorisation de nos salaires et de nos conditions d’exercice. Nos élèves ont droit à de vrais professionnels, et un professionnel est reconnu par son salaire.
C’est à chacun de s’engager, dans les délais très courts qui sont les nôtres puisque cette journée tombe au lendemain de la rentrée (saucissonnage en zones des vacances d’hiver…) et à la veille de notre congrès académique des 20 et 21 mars, mais répond à notre mobilisation depuis le CSA de rentrée début janvier et notre mouvement académique très réussi et bien couvert médiatiquement du 20 février.
Amplifions encore ensemble la mobilisation en prenant chacun la décision de participer à la grève, aux manifestations départementales, et en cherchant à convaincre le plus grand nombre de collègues de s’engager dans le 18 mars pendant les heures mensuelles d’information syndicale qui doivent se tenir partout dans l’académie le lundi 17 mars.