Le Comité technique académique (CTA) s’est tenu le vendredi 10 juin. La FSU a réaffirmé ses revendications et s’est opposée à la mise en place de la part modulable de l’indemnité REP+ et a demandé que cette part attribuée « au mérite » le soit pour tous les personnels.
Vous trouverez ci-dessous la déclaration liminaire de la FSU et un point sur nos demandes en questions diverses.
Le point sur les questions diverses
La FSU a demandé un point sur la scolarisation des élèves réfugié·es d’Ukraine.
1200 élèves sont aujourd’hui scolarisé·es dans notre académie, principalement en Isère et en Haute-Savoie. Le rectorat s’organise pour proposer aux élèves de passer le Bac ukrainien et des cours en ligne spécifiques. Des formations spécifiques ont été mises en place par le CASNAV à destination des personnels, sachant que ces élèves ne sont pas regroupés. Le rectorat doit s’engager à mettre en place des moyens pour assurer un enseignement en FLE pour ces élèves qui ne sont pas en UPE2A.
Rémunération des corrections du CRPE
Des collègues ont découvert qu’une partie des corrections de copies n’était pas indemnisée afin de financer une indemnité pour les coordinateur·rices. À la suite de l’interpellation de la FSU, la secrétaire générale a reconnu que cette situation était anormale et a demandé à la division des examens et des concours (DEC) de rémunérer les correcteur·rices pour la totalité des copies effectivement corrigées.
Durée des contrats des enseignant·es et CPE contractuel·les
La FSU a interpelé la rectrice sur les situations des contractuel·les dont les contrats n’englobent pas les vacances scolaires. Le rectorat a indiqué que cela représente 15 % des contractuel·les et exclusivement les contractuel·les assurant des remplacement. Les élu·es de la FSU ont demandé que tous les contractuel·les, particulièrement celles et ceux qui ont assuré des remplacements de moyennes et longues durées sur l’année scolaire, bénéficient d’un contrat jusqu’aux 31 août, tant les conséquences peuvent être lourdes pour nos collègues (reclassement, affectation en stage pour les lauréat·es des concours...).
La secrétaire générale a indiqué qu’une réflexion allait être menée pour améliorer la situation des contractuel·les.
Le SNES et la FSU seront vigilants afin que les droits des contractuel·le soient respectés, leurs conditions de travail et de rémunération soient améliorées et que le cadre de gestion académique aboutisse à court terme à la titularisation de ces personnels.