Un mois après la rentrée, plus d’une centaine de profs manquent encore dans les établissements du second degré de l’académie de Grenoble.
Une rentrée normale d’après la rectrice de l’académie de Grenoble...
Un prof devant chaque classe d’après le ministre de l’éducation...
Quasiment un mois après la rentrée, le rectorat dénombre encore plus de 200 supports toujours pas pourvus pour environ 2000h de cours hebdomadaires perdues.
Source : Rectorat de Grenoble
Si on ajoute à cela les remplacements de moyenne durée non assurés, ces chiffres sont alors doublés.
Source : Rectorat de Grenoble
Comment pourrait-on assurer les remplacements des collègues en congés (maternité, maladie) quand nous ne pouvons même plus assurer les horaires légaux de cours ?
L’école publique suit le même chemin de régression de service que l’Hôpital, et bien qu’ un cours non donné soit moins dramatique qu’un service d’urgence fermé, la logique de réduction des dépenses publiques est la même, conduisant inexorablement à la réduction du service public et des services aux citoyens. 7900 postes supprimés ces cinq dernières années !
Certes, dans certains établissements les parents enfin se mobilisent.
Mais au delà du local, est-ce que les Français prendront un jour conscience que les politiques dites de modernisation de la Fonction Publique sont en vérité des politiques de réductions, que les économies sont faites sur leur dos tandis que les plus aisés font eux appel au privé ?