La blanquéritude,
C’est quand tu passes ton temps à fabriquer des « scenarii » qui marchent jamais,
C’est quand tu fais croire tout l’temps qu’t’es prêt mais qu’c’est pas vrai,
C’est quand au milieu de l’été, tout seul t’organises la rentrée,
Et ça fait mal... *Clin d’œil à Oldelaf
Bon, il nous faut bien un peu d’humour pour affronter la rentrée qui arrive à grand pas…
Nous vous espérons ragaillardi-es par cette période de congés, même si l’horizon est loin d’être dégagé. Dans ce contexte, et parce que c’est à nous, professionnel-les, de faire entendre nos choix, nous organisons un conseil syndical de rentrée le mardi 31 août à la bourse du travail de Grenoble, de 9h à 16h30. Nous avons contacté la presse pour la fin de matinée.
Le ministre s’est répandu sur les ondes fin juillet pour annoncer rien moins que « 4 scenarii » possibles. Aujourd’hui, à 1 semaine de la rentrée, tout est encore bien flou, tant autour de la vaccination que de la conduite à tenir. Et ce ne sont pas les ressources proposées par nos têtes pensantes du ministère sur Eduscol avec notamment Antoinette Chlorophylle (prof de SVT), Yves Anty (antivax) et Fabienne Moyenage (historienne) [sic] qui vont pouvoir nous être d’un grand secours... Enfin, depuis hier soir, il s’autoproclame LE « ministre de la revalorisation historique »…
Historique en effet un ministre qui laisse 42 % des profs hors champ !
Sur le fond, rien n’a changé : aucun retour sur les 1800 fermetures de postes, aucun moyen supplémentaire sérieux pour réduire les inégalités creusées par le confinement, les heures sup. Covid s’ajoutant à la masse d’heures sup. déjà impossibles à absorber, des effectifs encore très alourdis, et des réformes qui ont avancé coûte que coûte pour l’école comme pour la Fonction Publique, le mouvement sans élu-es des personnels, dans l’opacité et l’arbitraire complet au détriment des collègues.
Pour ce gouvernement, l’ennemi, ce sont vraiment les élu-es des personnels et le syndicalisme de transformation sociale qui est le nôtre. Oui, au Snes-FSU, nous persistons à défendre les services publics, pour l’intérêt des personnels et a fortiori des usagers. Solidarité et Égalité sont nos valeurs, et nous entendons fermement les imposer auprès de ce gouvernement libéral dur, qui n’en connaît que le nom, et en réduit toujours plus la chose.
Or depuis deux années maintenant de contexte difficile, c’est bien notre syndicalisme de terrain qui a permis de rompre l’isolement, de diffuser les informations, de rappeler constamment les droits, et d’obtenir leur application en recourant
fréquemment au rectorat pour toutes les situations de débordement. Le collectif nous a permis de tenir.
Nous le savons toutes et tous, nous avons besoin d’un syndicalisme fort, encore plus fort ! Nous avons à préparer la prérentrée, avec ses nouveautés notamment en termes d’évaluation, la journée de grève Éducation du 23 septembre sur toutes ces questions, et au-delà la journée inter-pro du 5 octobre.