27 avril 2017

Nos métiers

En mai, fais ce qu’il te plaît !

logo archives

Cet article n'est probablement plus d'actualité

Positionnement des élèves sur les domaines du socle, grille locale concernant l’évaluation de l’oral du DNB, le troisième trimestre sera l’occasion de nouvelles tensions, de nouvelles réunions… Perte de sens du métier, surcharge de travail et tout ceci sans aucun bénéfice pour les élèves…
Le SNES-FSU appelle à poursuivre l’action sous différentes modalités au troisième trimestre.

La pression augmente, en cette fin de deuxième trimestre, quant aux évaluations par compétences et aux bulletins en mode LSU. Elle augmente particulièrement là où la résistance plus ou moins active des collègues et le laisser-faire plus ou moins délibéré des directions avaient laissé de côté la question du L.S.U. jusqu’ici. Elle augmente avec l’approche du brevet et de l’orientation des Troisième. Elle provoque un malaise certain chez nombre de collègues. Et il y a de quoi.

La lenteur de la mise en place du LSU (imposé lui en urgence) témoigne à la fois de l’incompétence de notre hiérarchie, mais aussi du mépris profond qu’elle a envers notre travail, ses rythmes, les parents et les élèves et, notamment pour les Troisième, les enjeux de leur fin d’année (orientation etc.). Le LSU promet par ailleurs aux collègues un travail nouveau, complexe, chronophage, dont l’intérêt pédagogique nous apparaît sans aucun doute tout à fait nul.

Quant à l’oral du DNB, il génère beaucoup d’inquiétude, les modalités d’évaluation des élèves étant peu satisfaisantes et à décliner localement via des grilles à inventer…

Agir ce troisième trimestre !

Devant cette perte de sens du métier dont le ministère minimise l’ampleur comme en témoigne sa réponse à notre alerte concernant l’évaluation des élèves, le SNES-FSU appelle les collègues en collège à des actions au cours du troisième trimestre :
 heures d’information syndicale déposées en mai pour faire le point avant les conseils de classe sur l’évaluation des élèves, l’attitude collective à y adopter et plus généralement sur la mise en place de la réforme du collège ;
 recueil de témoignages d’établissements concernant tous les aspects de la réforme et en particulier concernant l’évaluation des élèves (exemples de bulletins, de pratiques locales imposées etc…) pour nourrir une intervention nationale ;
 intervention auprès du chef d’établissement pour que les conseils de classe de Troisième se tiennent dans de bonnes conditions. Les conseils de classe pourraient se tenir sur le temps scolaire afin de prévoir le temps nécessaire au positionnement des élèves sur les domaines du socle ;
 refus de l’accroissement de la charge de travail : refus de renseigner des tableaux à rallonge pour pré-positionner les élèves sur les domaines du socle et refus de participer à d’éventuelles réunions supplémentaires ;
 refus que le CA vote une grille d’évaluation des élèves pour le DNB, vote que certains chefs d’établissement tentent d’imposer. Cette grille peut être présentée, mais les modalités d’évaluation ne font par partie des compétences des CA, les élèves et les parents n’ont pas à débattre d’une grille d’évaluation des élèves, qui plus est pour une épreuve du DNB !
 Le SNES-FSU invitera les collègues, jury de l’épreuve orale du DNB, à demander une rémunération conformément à ce que les texte prévoient (le formulaire de demande sera mis en ligne sur le site).

Vous trouverez ici la trame possible pour ces heures et le liens vers l’enquête en ligne.

Le SNES académique appelle à débattre en AG ou heure d’info de la conduite à tenir par rapport au LSU et aux réunions imposées (boycott, refus de remplir le LSU, validation en bloc de toutes les compétences...).

Il rappelle de ne rien remplir dans les bulletins correspondant à la réforme collège2016 (rubriques AP, EPI et parcours...).

Il soutiendra tous les collègues qui refuseront les injonctions de leur direction qui imposeraient un type d’évaluation ou un logiciel privé pour remplir le LSU

Les outils académiques pour l’action

Le dossier collège du bulletin académique qui fait le point sur l’orientation, les questions de droit et de libertés. A reproduire et distribuer.

pages collèges bulletin 220 avril 17

La motion LSU adoptée à la CA académique du 10 mars 2017 :

motion lsu CA 10 mars 17

La publication Liberté pédagogique avec le point sur les compétences et sur les obligations liées aux divers conseils (de classe, pédagogique, école/collège, de cycle...).

Bulletin n°219, janvier 2017 spécial liberté pédagogique
Bulletin n°219, janvier 2017 spécial liberté pédagogique

Les incontournables de référence

Le point sur la réglementation à cette page.

Les tracts

tract lsun
tract dnb 2017
notes competences c’est nous qui choisissons

La Foire aux questions sur le LSU et le nouveau DNB

Que contient le LSUN ?

Le livret scolaire unique suit l’élève du CP à la 3e. Pour chaque cycle, il contient les bulletins trimestriels ( ou semestriels ) des 3 années du cycle et une page « bilan » de fin de cycle qui indique le niveau de maîtrise du socle. Il ne faut pas confondre les bulletins et ce bilan, qui n’évaluent ni les mêmes choses ni de la même manière ( voir plus bas ). Le livret est, chaque fois qu’il est transmis, signé par les parents ou les responsables légaux.

Les notes sont-elles interdites dorénavant ?

→ Non, rien ne change. Les enseignants peuvent continuer à noter les devoirs des élèves, à calculer une moyenne trimestrielle. Notes et moyennes sont prévues sur le modèle de livret ministériel téléchargeable à la fin de l’article et rappelées dans l’arrêté sur le contenu du livret scolaire de l’école élémentaire et du collège ( lien en fin d’article ).

Est-on obligé d’évaluer par compétences ?

→ La réforme ne donne aucune consigne précise sur les modalités d’évaluation que les enseignants doivent utiliser en cours d’année. Il ne faut pas confondre l’évaluation formative, réalisée tout au long de l’année, en classe, par chaque enseignant, et l’évaluation terminale du Brevet ( voir plus bas ). Plusieurs manuels préconisent l’évaluation par compétences, voire par micro-compétences, mais il s’agit plutôt d’une réminiscence du socle commun précédent avec le LPC !

Doit-on enregistrer sur « Pronote » toutes les compétences évaluées pour chaque devoir ?

→ Non ! Pronote est une application privée, coûteuse pour l’établissement ( comme Sacoche ou viescolaire.fr et bien d’autres ), elle n’a rien d’officiel. “Gepi” qui est un logiciel libre n’est pas plus officiel… Les « fonctionnalités » de ces applications sont ajoutées à la demande des utilisateurs ( les chefs d’établissement, qui n’ont pas toujours lu les textes officiels de la réforme… ). Il n’y a donc rien à se laisser imposer par « Pronote » ou équivalents ! Rien n’oblige, non plus, l’enseignant à enregistrer toutes les notes des devoirs. Seule la note ou l’évaluation trimestrielle doit figurer sur le bulletin. Chaque devoir est évalué sur la copie de l’élève. Aux parents à les consulter.

Peut-on continuer à mettre, comme avant, une appréciation par discipline ?

→ Non seulement on peut mais on doit ( voir le modèle de bulletin du BO ). Le bulletin est constitué, comme avant, d’une évaluation par discipline : nom de la discipline, appréciation, note. La nouveauté est une case « Éléments du programme travaillées durant la période ( connaissances/compétences ) ». Il s’agira d’un menu déroulant listant les parties du programme disciplinaire à cocher. Il est peu probable que ces indications aident vraiment tous les parents… D’autant qu’ils peuvent accéder au cahier de textes numérique, dans la grande majorité des collèges.

Faut-il mettre des notes pour l’AP et/ou les EPI ?

→ Non. AP et EPI ne sont pas, à proprement parler, évalués. Il est demandé d’indiquer, pour chaque période, l’intitulé de l’AP et de l’EPI, les disciplines parties prenantes et « l’implication de l’élève ». Le SNES-FSU conseille vivement de ne pas remplir cette case.

Le livret est-il numérique ?

→ Oui et non ! Il est numérique au moment où les enseignants le remplissent mais il devient papier ( imprimé aux frais de l’établissement ) au moment où les parents le reçoivent !

Qui remplit la case « Bilan de l’acquisition des connaissances et compétences » ?

→ Il s’agit en fait de l’appréciation générale que l’on a l’habitude de fixer au moment du conseil de classe. Généralement, elle est écrite par le chef d’établissement ( ou le professeur principal ) après validation du conseil de classe. En cela, rien ne change.

Les bulletins doivent-ils être trimestriels ou semestriels ?

→ L’un ou l’autre mais si la période choisie est le semestre, elle s’accompagne généralement de bulletins de mi-semestre. On a alors 4 évaluations au lieu de 3, ce qui ne fait pas vraiment gagner du temps !

Comment le socle est-il validé ?

→ Attention ! Le socle a changé, il n’est plus structuré en “ compétences et piliers ” mais en 5 “ domaines ”. L’acquisition de ces domaines est validée uniquement en fin de cycle et non à chaque bulletin trimestriel. À la fin de chaque cycle, un formulaire du LSUN indique la « Maîtrise des composantes du socle ». Ces composantes sont les 4 sous-domaines du domaine 1 et les 4 autres domaines ( voir modèle du BO ). Elles sont évaluées selon 4 degrés : « Maîtrise insuffisante / Maîtrise fragile / Maîtrise satisfaisante / Très bonne maîtrise ». Le même modèle d’évaluation constitue la partie “ contrôle continu ” du Brevet ( voir tableau plus bas ).
À cela s’ajoute, dans le bilan du cycle, une appréciation générale : « Synthèse des acquis scolaires de l’élève en fin de cycle ». Toute la difficulté sera de savoir comment se fait la décision de cette évaluation car toutes ces « composantes » sont pluridisciplinaires. Pour évaluer, par exemple, « Langages des arts et du corps », il faudra que les professeurs d’Arts plastiques, de Musique, d’EPS ( au moins ) se mettent d’accord pour le même degré de maîtrise. Pas simple et peu cohérent. À moins que l’on fasse une « moyenne » d’avis, ce qui n’aurait pas plus de sens. Mais cette évaluation du socle intéresse-t-elle vraiment qui que ce soit ? D’ailleurs, qui sait vraiment ce qu’il contient ?

Brevet : où en est-on ?

Combien d’épreuves comporte le nouveau Brevet ?

→ Les élèves passent en fin d’année 2 épreuves écrites mais chacune est constituée de plusieurs « parties » distinctes. La première comporte une partie « Français » et une partie « Histoire-Géographie-EMC », le tout sur 100 points. La deuxième également sur 100 points, est constituée d’exercices de « Mathématiques » et de « Sciences » ( SVT, Technologie, Physique-Chimie ). Ils passent aussi, en cours d’année une épreuve orale sur un des EPI ou des parcours du cycle 4 qui évalue « Expression orale, maîtrise de la langue » et « Connaissances/compétences » sur 100 points. À cela peut s’ajouter une évaluation de Langues et Cultures de l’Antiquité ou de Langue régionale, sur 20 points, pour les élèves concernés.

Les épreuves écrites sont-elles interdisciplinaires ?

→ Elles sont plutôt pluri-disciplinaires. Il semble qu’elles seront constituées de travaux ou exercices successifs, chacun portant sur une discipline. L’interdisciplinarité n’est que de façade, sauf peut-être pour l’oral. Mais c’est encore le plus grand flou…

Combien compte le contrôle continu ?

→ Il peut procurer 400 points au maximum sur les 700 du total.

Est-ce que le « contrôle continu » est le même que précédemment ?

→ Le contrôle continu ne correspond pas à la moyenne des notes obtenues pendant l’année ni aux évaluations réalisées dans les différentes disciplines. Il s’agit de points obtenus grâce aux degrés de maîtrise du socle en fin de 3e. Le degré « Maîtrise insuffisante » donne 10 points, « Maitrîse fragile » 25 points, « Maîtrise satisfaisante » 40 points et « Très bonne maîtrise » 50 points.

brevet des collèges : points de contrôle continu d’après degré de maîtrise

Qui fait passer l’épreuve orale ?

→ L’épreuve orale se passe dans l’établissement, avec les enseignants de l’établissement, toutes disciplines confondues. Il est fort probable que cela perturbe les cours des autres classes et s’accompagne d’une charge de travail supplémentaire…

L’oral d’Histoire des Arts est-il supprimé ?

→ Oui et non. Il est supprimé dans ces terme mais il peut prendre la place de l’épreuve orale, en portant sur le PEAC ou l’EPI Culture artistique.

Ce nouveau Brevet sera-t-il plus facile que le précédent ?

→ Difficile à dire. Il valide le socle et l’objectif reste que 100 % des élèves en fin de scolarité obligatoire aient validé le socle…

Ce qui se passe dans nos collèges

Ci-joint l’injonction que nous venons de recevoir de notre Principal du collège, concernant la saisie, pour les élèves de 3e, dans LSUN, des éléments pour le DNB et affelnett. Cette saisie doit obligatoirement passer par Sacoche (qu’au moins la moitié des collègues de 3e n’utilisent pas). Concernant l’évaluation des 8 domaines du socle, il dit que la grille qu’il propose de remplir est un outil à la prise de décision qui se fera en conseil de classe rallongé du 3e trimestre. Mais que cet outil leur est indispensable pour faire face aux parents en cas de contestation devant le tribunal administratif. Il dit que les collègues qui ne rempliraient pas tout ceci sur Sacoche dans les délais prévus se mettraient en faute, qu’il remonterait les noms, le tout assorti de culpabilisation concernant les élèves et de leçon de morale, "vous aviez tout le temps de vous y mettre avant".... Pour nous "faciliter" les choses (sic !!) ils ont fait un tutoriel d’aide pour remplir tout ça et se tiennent à notre disposition pour nous aider !!! Par ailleurs, nous n’avons aucun accès direct au LSUN car tout doit passer par Sacoche qui fera la bascule dans le LSUN. Et c’est ainsi car c’est le principal qui l’a décidé (dixit) et qu’on est prévenu que c’est comme cela ! Bref, argument d’autorité, assorti de menaces et de culpabilisation..... Tout ceci nous parait de l’abus d’autorité caractérisé....

Suite à l’Assemblée générale de jeudi dernier (04/05/2017), voici les propositions/décisions de l’Administration à propos du bilan de fin de cycle pour le niveau 3e.
Contexte : Le niveau 6e est un niveau sans note, tout en compétences, ce que certains apprécient. Nous utilisons Pronotes. Nous devons saisir un certain nombre d’informations sur ce logiciel, l’Administration se chargera de la « bascule » sur LSUN.
Nouvelles pratiques mises en place : Saisir sur Pronotes des compétences (il faut donc créer des devoirs, cliquer sur des items, des compétences, faire apparaitre le niveau de maitrise…) pour valider les domaines nécessaires à l’obtention du DNB.
Chaque discipline saisit les compétences dans (au moins) 3 (TROIS) domaines ; le domaine qui lui est propre (exemple en Histoire-Géo, le domaine 5) plus des compétences dans les domaines 2 et 3.
Au prétexte de gagner du temps pendant le conseil de classe de fin d’année, sont instaurées des « COMMISSIONS DE POSITIONNEMENT » réunies, pour chaque classe, quelques jours avant les conseils. Présence de tous souhaitée et engagement de la Direction de faire des commissions brèves, certaines à 11 heures, d’autres à 16h30 !
Je précise que les PP ont déjà un rendez-vous avec la Principale (ou adjointe) quelques jours avant le conseil (toujours pour gagner du temps !).
La discussion a ensuite porté sur le mode de validation par discipline.
Chaque matière a eu à se positionner sur la validation par la prise en compte des compétences saisies sur l’ensemble des trois trimestres (ce que font certains) ou sur le bilan saisi pour le 3e trimestre uniquement. Cela a apparemment des incidences sur les validations avec risque « d’écrasement » des saisies si validation uniquement en fin de période.
Le problème se pose pour les LV1 et LV2 : faut-il prendre en compte pour le Domaine 1.2 le meilleur résultat ou une moyenne des résultats sur la LV et LV ?
Les bulletins du troisième trimestre des classes de 3e feront apparaitre une case AP et une case EPI.
La case EPI indiquera la note et l’appréciation du travail mené par les élèves et devra être remplie par… (cela n’a pas été précisé pour le moment !).
La case AP portera une mention sur le travail des élèves. Bref, très peu de protestations devant ces nouveautés.
L’expression de mon désaccord sur la « réunionite » n’a pas rencontré beaucoup d’appuis et la demande de paiement en HSE du temps passé en plus a gentiment fait sourire. Seul recul : la case AP du bulletin n’est plus à remplir ; la Principale s’en occupe pour LSUN. Heureusement vendredi matin, quelques collègues ont réagi en salle des professeurs et la grogne monte (un peu).

Au collège AM, nous saisissions jusqu’ici nos notes et appréciations dans sconet. La ligne du principal semble être de ne faire que le strict minimum avec le LSU, c’est à dire de se cantonner aux troisièmes. Il nous demande pour le T3 de continuer à saisir notes et appréciations dans sconet (il se charge de basculer les bulletins vers le LSU), mais, pour les troisièmes, d’aller en plus cocher le niveau de maitrise des compétences dans le LSU.
Beaucoup de questions restent en suspens : qui valide ces compétences interdisciplinaires (sans concertation, chacun comme il veut sur les compétences qu’il veut, comme il a été annoncé ?), quand (avant fin mai semble-t-il et donc les conseils de classe ?) et sur quels critères ? Encore beaucoup de flou à l’approche de la fin d’année !
On s’interroge aussi sur l’équité de l’orientation dans ces conditions (Afflenet transforme ces compétences en points si j’ai bien compris) et on déplore la situation de nos collègues en services partagés qui doivent s’adapter à des injonctions, des fonctionnements et des logiciels de saisie différents. Discussion collective renvoyée à la rentrée.

Voilà comment cela se passe au collège de P : pas d’évaluation par compétence obligatoire tout au long de l’année, évaluation des 8 domaines en fin de cycle (fin mai) pour la 3e et la 6e.
Pour évaluer de 1 à 4, le principal a fourni un fichier excel et il est aussi possible d’utiliser Pronotes. Chaque matière a 1 domaine à évaluer (D1.1 : français, D1.2 : LV1 et LV2, D1.3 : maths, etc etc). Chaque prof évalue son domaine et uniquement le sien. Lorsqu’il y a plusieurs matières (comme pour le D1.2), le PP fait la moyenne et voit avec les collègues en question pour les cas problématiques.
Remarque : le principal a coché par défaut le niveau 3 pour tout le monde...
Ce fonctionnement nous convient dans son principe, c’est le plus simple et celui qui prend le moins de temps. Nous préférons éviter de nous épuiser à cette paperasserie inutile qui peut rapidement se transformer en usine à gaz.

Concernant le collège, le chef nous demande de remplir les compétences sur Pronote + de mettre une note (coefficient 0) pour les classe sans note (remontées affelnet) + de remplir des googledocs (fruit d’une concertation entre chefs de bassin).
Je l’ai interpellé pour lui signifier que ça faisait beaucoup et qu’il me semblait que d’imposer un document (googledocs) à la fin du deuxième trimestre était contre productif. Il a insisté, la majorité des collègues ont rempli le document en ligne.
Pour ma part, j’ai fait une classe, vu le temps que j’ai mis, je me suis arrêté là (en arts plastiques 4 sixièmes et 3 troisièmes = 7 grilles en plus).

Au collège (38), nous utilisions depuis plusieurs année Gépi (solution gratuite hors coût d’hébergement et de maintenance / HSE...) dont la bascule avec LSU n’était pas opérationnelle à la fin du premier trimestre. La direction nous a demandé de saisir directement dans LSU les moyennes, appréciations et éléments de programme. Au début, nous avions globalement réussi à dire que nous ne remplirions pas les éléments de programme, mais l’adjoint a convaincu au cas par cas, en faisant même le boulot à la place des enseignants, l’impression des bulletins étant selon lui "impossible" si la case n’était pas renseignée (quoique, un seul caractère est suffisant...). Nous sommes tombé dans l’excès inverse, en "gonflant" les éléments de programme, ce qui donne des bulletins de 3 pages, assez illisibles pour les parents.
Aucune information ne nous a été donnée jusqu’à aujourd’hui sur la validation des compétences du socle, aucune modalité.
Notre principal fait pression depuis son arrivée en début d’année pour que le collège se dote de ProNote, dont le coût affole, comparativement à Gépi. Mais si je fais le lien avec une discussion récente sur la liste, il semble y avoir un gros lobbying pour le déploiement de ce logiciel. Le principal a reconnu en "off" avoir un collègue chef d’étab, membre de l’équipe de développement du logiciel, faisant de la pub auprès de tous les collègues qu’il croise... Ça n’existe pas que dans les labos pharmaceutiques.

Les compléments pour mener le débat dans nos établissements

En plus des éléments précédents, vous retrouverez tous les éléments des campagnes passées par rapport au socle et à l’ancien Livret personnel de compétences sur ces pages..