Ce CSA, dévolu au bilan de la rentrée, a été l’occasion pour la FSU de revenir sur l’actualité, tant nationale qu’académique.
La déclaration de la FSU
Les réponses du rectorat :
Sur plusieurs points de la déclaration liminaire de la FSU, le SNES-FSU était intervenu en audience, particulièrement sur la gestion désastreuse des trop-perçus. Le secrétariat général a noté que ces situations n’étaient pas acceptables, et qu’il fallait travailler sur la communication et l’accompagnement des collègues. Après les paroles, attendons les actes.
Sur les AED, le recteur a admis que le rectorat devait retravailler sur le projet de grille de rémunération et qu’une version serait examiné en janvier, suite aux remarques que nous avions faites lors du groupe de travail. Pour la FSU, la proposition d’un alignement sur la grille des AESH, sans prendre en compte que les AED en CDD sont rémunérées en deçà du SMIC (une indemnité compense chaque année la différence entre l’augmentation du SMIC et un traitement bloqué pour les AED du fait du gel du point d’indice), est inadmissible. Nous avons revendiqué dans l’immédiat l’octroi de plusieurs points d’indice supplémentaires.
Sur les AESH et le manque de moyens, le recteur a répété que le modèle est à bout de souffle. Derrière ces mots, c’est une reprise des prises de position d’Emmanuel Macron suite au Conseil national du handicap et du rapport de l’inspection général qui préconisent que les besoins en accompagnement des élèves soient définisau sein du PAS, et non par la MDPH. Bref, que l’Éducation nationale prennent la main pour les besoins des élèves en fonction des postes d’AESH !
Concernant le « choc des savoirs » et les groupes de niveau, le recteur a repris les propos du ministre sur l’assouplissement. Pour la FSU, c’est une ouverture vers la suppression de ces groupes.
Enfin, le recteur a fait l’éloge de notre nouveau ministre et qu’il fallait chercher longtemps en arrière pour trouver un ministre qui connaît à fond les dossiers, qui a une solide connaissance du fait de son parcours au sein du ministère de l’Éducation nationale (numéro deux de Blanquer), qui n’annonce pas une nouvelle lois...
Nous n’avons pu répondre qu’il ne fallait revenir que huit années en arrière, avec un Jean-Michel Blanquer, dont on connait le bilan !
