25 janvier 2019

Retraite et Protection sociale

Journée nationale d’action des retraités jeudi 31 janvier 2019

Depuis 2014, le « Groupe des 9 » composé d’organisations syndicales (CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires) et d’associations (FGR-FP, LSR, Ensemble & Solidaires) a défendu sans relâche les revendications des retraité-e-s.

À son appel, tout au long de l’année 2018 ( les 15 mars, 14 juin et 18 octobre ), dans des actions unitaires, puissantes et de plus en plus médiatisées, les retraité-e-s ont dénoncé la dégradation de leur pouvoir d’achat.

Le Président de la République et le gouvernement sont restés sourds à leur colère et y ont répondu par le mépris et la provocation. Alors comment s’étonner que de nombreux retraité-e-s se retrouvent sur les ronds-points parmi les Gilets jaunes à clamer leurs difficultés quotidiennes !
Si les mobilisations ont bien contraint le gouvernement à annuler la hausse de la CSG de 1,7 point pour 3 millions de retraité-e-s, tous ne bénéficient pas de cette mesure, notamment les titulaires de petites retraites, en majorité des femmes.

De plus, une nouvelle étape dans l’appauvrissement des retraité-e-s est programmée.

En effet, la loi ( issue du Code de la Sécurité sociale ) concernant l’indexation des pensions sur la hausse des prix ne sera plus appliquée en 2019 et 2020 : ainsi les pensions n’augmenteront que de 0,3% alors que l’inflation est en moyenne de 1,5%. Rappelons que le SNES et la FSU, comme « le Groupe des 9 », revendiquent le rattrapage des pertes subies et l’indexation des pensions sur le salaire moyen des actifs : on en est bien loin !
Nous allons poursuivre nos luttes avec détermination car il est de la responsabilité des organisations syndicales de les mener. Nous devons participer encore plus nombreux à la nouvelle journée d’action nationale le 31 janvier prochain.

Dans chaque département de notre académie, des rassemblements et des manifestations sont prévues :

Ardèche

Plusieurs rendez-vous « décentralisés » : Privas (10H30, préfecture), Aubenas (14H30, Sécurité Sociale), Annonay (15H, Super U), Tournon (14H30, Kiosque).

Drôme

Rassemblement à 14H30 à Valence au Pôle universitaire de LATOUR-MAUBOURG et manifestation jusqu’à la Préfecture.

Isère

Rassemblement rue Félix Poulat à Grenoble à 14h 30 : Distribution de tracts, tables d’expression des revendications avec fiche de doléances (à remplir sur place et à collecter) ;
Manifestation en direction de la permanence du député LREM Olivier Véran à 15h 30 : dépôt des « paquets cadeaux » confectionnés par les manifestants et demande d’entrevue.

Nord-Isère

Rendez-vous à 10h devant la permanence de la députée LREM Meynier-Millefert, place Saint Michel à Bourgoin-Jallieu puis manifestation jusqu’à la mairie.

Isère Rhodanienne

Rendez-vous à 15h permanence de la députée LREM Caroline Abadie, 23 rue Victor Hugo à Vienne..

Savoie

Rassemblement devant la Préfecture, place Caffe à Chambéry à 14h 30..
Demande d’audience intersyndicale le matin chez le Préfet.

Haute-Savoie

Réunion publique, débat à la Bourse du Travail à Annecy à 13 h.
Manifestation de la Bourse à la Préfecture à 15h.

Partout, nous allons redire à Macron et à ses ministres, aux députés de la majorité, que nous ne sommes pas des privilégiés.

Ces privilégiés, ils ne sont ni chez les smicards et les travailleurs pauvres, ni chez les chômeurs et les précaires, ni chez les retraité-e-s à partir de 1 200 euros par mois. On les trouve ailleurs : parmi les riches qui ont bénéficié d’un véritable cadeau avec la suppression de l’ISF, les patrons du CAC 40 dont les salaires ont augmenté de 14 % en un an ou les spécialistes de la fraude, de l’évasion et de l’optimisation fiscales..
Nous avons travaillé durant toute notre carrière. Notre pension de retraite n’est pas « une allocation sociale » mais un droit lié au travail et acquis par les cotisations.
Nous, retraité-e-s, demandons à vivre décemment de notre pension pour vivre dignement notre retraite. Nous exigeons la revalorisation de nos pensions.

Il va falloir que nos gouvernants nous écoutent, nous entendent et répondent sans attendre à nos revendications.

Marie-Laurence Moros

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