Dans le cadre de la préparation du Congrès académique du SNES, plusieurs textes dans cette rubrique viendront alimenter la réflexion et la discussion sur la Protection sociale.
Vous trouverez ci-dessous le premier d’entre eux consacré à l’Assurance Chômage.
Après la loi Travail, le Président ouvre l’acte 2 des « réformes » sociales que le candidat Macron s’était engagé à mener. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, est chargée de l’élaboration d’un nouveau projet de loi, attendu au printemps, et qui portera sur trois « chantiers » : la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance chômage.
Les discussions sur ce dernier volet ont débuté le 13 décembre entre les partenaires sociaux ( 8 organisations syndicales et patronales ) et le gouvernement. Ce dernier souhaite étendre les bénéficiaires de l’Assurance Chômage aux travailleurs indépendants et aux démissionnaires au nom des changements du monde du travail et de l’universalité des droits. Dans le même temps, il modifie le financement, jusque-là basé sur les cotisations sociales, au profit de la CSG ( Contribution Sociale Généralisée ). Enfin, la gestion paritaire du système par les partenaires sociaux dans le cadre de l’Unedic depuis 1958, serait bouleversée avec l’entrée de l’État dans la « gouvernance ».
Ces changements constituent une véritable rupture dans notre système de Protection sociale dont les enjeux et les conséquences ont besoin d’être débattus dans notre organisation syndicale.
Pour enrichir notre information et alimenter notre réflexion sur cette thématique, voir le document ci-dessous :
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Et pour bien poser le contexte de ce sujet, quoi de mieux que cette petite conférence slammée de la Parisienne Libérée ?
Elle a écouté très attentivement, a tout compris aux explications du Président et résume tout ça prestement, en rythme et preuves à l’appui :
« L'Agent X, contrôleur de chômeurs-fraudeurs » [extrait du Mix #4] from la parisienne liberee on Vimeo.
Le texte de ce Mix et les références des documents insérés peuvent être retrouvés sur le site de la Parisienne Libérée ou dans sa chronique sur MédiaPart.