12 février 2008

Nos métiers

Les non-titulaires dans l’académie de Grenoble

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Un point sur les non-titulaires

Actuellement dans l’académie de Grenoble nous dénombrons 166 CDI tous en poste, le fait d’être en CDI donne apparemment une priorité de traitement.
Nous comptons également 500 contractuels et de nombreux vacataires, le rectorat ne faisant pas de comptabilité administrative précise des vacataires car ceux-ci sont recrutés par les chefs d’établissement qui traitent en direct avec la gestion financière.

Concernant la vacation, nous pensons qu’il convient dans l’immédiat d’arrêter le recours à la vacation qui n’ouvre aucun droit aux congés payés, aux congés maladie ou à la retraite. Parallèlement à la mise aux chômage de 25 000 non-titulaires depuis 2003, le recours à la vacation a explosé et beaucoup de contractuels ont été déclassés en vacataires. Le SNES demande l’abolition de la vacation.
À l’heure actuelle, les enseignants, CPE, CO-psy non-titulaires sont gérés académiquement ; les rémunérations ne sont pas les mêmes d’une académie à l’autre et n’évoluent pas. Les recteurs fixent eux-mêmes les rémunérations. La grille indiciaire servant de référence pour les non-titulaires est purement indicative ; les recteurs ont donc toute latitude de choisir la rémunération de leurs non-titulaires, profitant bien souvent de la liberté qui leur est laissée pour niveler les salaires des non-titulaires à l’indice le plus bas (comme c’est, bien sûr, le cas dans l’académie de Grenoble) sans les faire évoluer. Nous réclamons des règles nationales imposées par le ministère afin de garantir une égalité de traitement de tous les non-titulaires.
À l’heure actuelle, certains rectorats refusent la mise en place de groupes de travail qui permettraient, notamment, aux organisations syndicales de contrôler les affectations grâce à un barème tenant compte de l’ancienneté de chacun et les rémunérations. Il est indispensable d’anticiper dès maintenant la mise en place des CCP (commissions consultatives paritaires) imposées par une modification récente du décret de 86 en mettant en place dès maintenant des groupes de travail dans toutes les académies. Cela permettrait de mettre à plat la situation des non-titulaires et de garantir la transparence.

Pour nous, comme pour les titulaires, la coupe est pleine ! Comme les autres candidats, le président de la République avait beaucoup déploré la montée des précarités pendant la campagne et depuis, c’est le silence sur ce sujet ! Cela ne peut plus durer !