Cet article n'est probablement plus d'actualité
L’explosion des inégalités, les conditions de vie de plus en plus dures que provoque la crise sanitaire, économique et sociale qui secoue notre pays aggravent toutes les tensions sociales et un refus bien légitime des injustices vécues par beaucoup de nos concitoyen
nes, parmi lesquel les de nombreux agents publics. Quotidiennement, les organisations syndicales, et la FSU en particulier, portent les aspirations des personnels et défendent des revendications d’amélioration des conditions de vie, de revalorisation des carrières, de répartition des richesses, de solidarité et d’égalité entre toutes et tous.Se nourrissant de tous les ressentiments provoqués par cette situation de crise, dans la continuité de son histoire, l’extrême-droite cherche toujours à diviser la société, à chercher des boucs émissaires pour dévoyer les principes qui font le bien commun de notre modèle social pour combattre les va-leurs d’égalité entre toutes et tous, de respect des libertés ou des droits démocratiques et fonda-mentaux, notamment ceux à une éducation émancipatrice, à accéder au logement ou à la santé, à travailler dans la dignité... Les valeurs de solidarité, de justice sociale, de liberté pour toutes et tous sont combattues par l’extrême droite.
Alors que la situation sociale de notre pays appelle des réponses fortes en s’attaquant aux dégradations des situations de vie, le gouvernement ne prend pas de mesures à la hauteur des problèmes sociaux. L’extrême droite maltraite depuis toujours certains sujets politiques comme la sécurité, en prônant des orientations davantage porteuses de division, d’exclusion ou de violence sociales, en rupture avec ce qui a forgé le modèle social de notre pays. Le gouvernement a régulièrement fait le mauvais choix de chercher à la concurrencer voire à surenchérir sur ses thématiques. C’est une mauvaise politique pour répondre à la réalité des difficultés quotidiennes vécues dans notre pays !
Cela encourage même l’extrême droite à proférer sa parole de plus en plus ouvertement raciste et xénophobe. Et celle-ci trouve un écho grandissant dans la sphère médiatique, largement sous con-trôle de grandes fortunes, et contamine le débat public.
Dans tous les pays où accèdent au pouvoir des gouvernements d’extrême droite, les inégalités s’aggravent encore plus, les dividendes des actionnaires sont préservés, les services publics sont réduits au profit du développement du privé, l’éducation sélective se développe, les droits des femmes et des minorités sont niés, et les inégalités et la violence sociale y grandissent.
La FSU réaffirme son attachement à la laïcité, aux valeurs de solidarité, d’égalité et à l’antiracisme pour lutter contre toutes les formes d’obscurantisme. Elle condamne toutes les formes de discrimination et de violence sur des bases ethniques, culturelles et/ou religieuses. Face à la montée des idées de l’extrême-droite, elle réaffirme la nécessité de s’opposer aux politiques libérales qui aggravent les inégalités et légitiment le discours de l’extrême-droite. Elle appelle à participer aux actions du 12 juin pour rendre visibles le désir d’alternatives économiques, démocratiques, sociales, écologiques et féministes à même de renouer avec l’espoir d’une société plus juste et plus égalitaire.
Les manifestations dans les départements :
– Privas, 10h30 devant le monument aux Mobiles de l’Ardèche ;
– Valence : 14h, Champ de Mars ;
– Grenoble : 14h, Musée de Grenoble ;
– Chambéry : 14h30, La Sasson ;
– Annecy : 14h, départ devant la préfecture.
Tract à télécharger et modifier :