Cet article n'est probablement plus d'actualité
Dans l’académie de Grenoble, un groupe de travail se tient au Rectorat en présence des représentants des personnels pour faire le bilan des mutations intra.
Cette année, ce groupe de travail s’est déroulé le mardi 15 octobre. Si nous avons bénéficié d’une bonne qualité d’écoute de leur part, les représentants de l’administration n’ont pas pris d’engagements concrets.
Depuis deux ans, le Rectorat revendique une certaine transparence en fournissant aux organisations syndicales un document copieux, contenant moultes statistiques sur le mouvement intra.
La plupart des données fournies dans ce document ne sont pas exploitables. En effet, en matière de mouvement, il convient de distinguer les participants obligatoires (et donc soumis à l’extension) des participants facultatifs.
Or, malgré nos remarques de l’année précédente, les statistiques mêlent ces deux catégories de participants sans que l’on puisse les différencier.
Ainsi, sur la première catégorie, il est évident que 100% des participants obtiennent une affectation.
Notre propre base de données permet de conclure que les participants facultatifs ne sont que 36,9% à obtenir une mutation.
Pour le rectorat, ces deux chiffres non distingués mènent à un taux de mutation de 49,45%, chiffre qui n’a aucune signification.
Ce document semble être une fin en soit pour les représentants de l’administration. Interrogé sur les hypothèses de départ présidant à la commande de ces statistiques, le Secrétaire général nous a affirmé qu’il n’en avait aucune. Ainsi, nous avons eu droit à une lecture du document exempte de toute analyse de fond.
Nous avons donc présenté notre bilan du mouvement 2013.
La première constatation que nous avons faite est la situation catastrophique des TZR et la demande qu’un GT d’affectation des TZR se tienne cette année, comme cela a toujours été le cas dans notre académie.
Nous nous sommes longuement exprimés sur la questions des compléments de service. Près de 8% des collègues titulaires d’un poste définitif sont concernés par un, deux, voire trois établissements en complément de leur affection. Nous avons dénoncé cette situation, préjudiciable à la santé des collègues... ainsi qu’à leur porte-monnaie.
Une toute petite avancée a été faite par le Rectorat concernant le remboursement des frais de déplacement et l’autorisation d’utiliser son véhicule personnel, mais les conditions sont très restrictives et les TZR ne sont pas concernés pour l’instant.
Le Secrétaire général semble avoir pris conscience du problème, nous assurant qu’il demandait aux services du Rectorat de minimiser la distance entre les établissements de compléments de service.
Rappelons tout de même, qu’au sens du décret de 50 définissant nos statuts, la plupart des compléments de service sont illégaux puisqu’ils ne concernent pas des établissements de la même ville.
En ce qui concerne le rapprochement de conjoint, nous avons demandé que le rapprochement puisse avoir lieu sur résidence personnelle compatible avec la résidence professionnelle du conjoint (comme cela est possible lors du mouvement inter). Nous avons aussi demandé la suppression de la condition de séparation de 40 km entre les résidences professionnelles des conjoints.
Le secrétaire général n’a pas voulu répondre sur ces deux points, nous opposant le fait qu’il n’était pas à l’ordre du jour de ce groupe de travail de réécrire la circulaire intra. Nous défendrons donc à nouveau ces positions lors de l’écriture de cette circulaire.
Il est à noter qu’en l’état actuel des conditions d’attribution de points pour rapprochement de conjoint, moins d’une demande sur deux permet d’obtenir le groupement de commune souhaité par le candidat.