Cet article n'est probablement plus d'actualité
En amont de cette CAPA, nous aurions pu noter un faible nombre d’appels : 11 appels sur tous les rendez-vous ! Mais trois dossiers que des collègues syndiqué
e s nous avaient adressés manquaient sur la liste, dossiers qui ont été intégrés et examinés lors de la CAPA. Sans compter les collègues qui n’ont pas donné suite après les recours gracieux…Les commissaires paritaires du SNES-FSU ont pointé ce manque d’information (voir l’article sur les modalités d’appel particulièrement complexes qui nécessitent de faire deux appels et de ne pas rater une date). Le rectorat a reconnu à demi-mot le manque d’informations et de clarté pour les collègues. Nous avons alors reproché au rectorat cette situation. De trop nombreux collègues pensaient ne devoir faire qu’un seul recours et n’ont au final effectué qu’un recours gracieux auprès de la rectrice, sans ensuite saisir la CAPA. Le rectorat, en faisant le choix de ne pas répondre aux collègues (une absence de réponse vaut refus), n’a pas rappelé aux collègues la nécessité de faire un second appel pour saisir la CAPA.
Le DRH a reconnu la nécessité de revoir les modalités de communication, mais pour l’année prochaine.
Sur les études dossiers, les IPR ont fait la clarté sur les attendus et les « coefficients » donnés aux items, s’engageant à communiquer les attendus, suite à nos demandes.
Au final, nos interventions ont permis la réévaluation de 10 dossiers sur 14.
Ce qu’en pense le SNES-FSU
Les « rendez-vous de carrière » apparaissent d’ores et déjà mal positionnés au sein de la classe normale, au regard du nouveau déroulement de la carrière ou au regard de certaines situations (congés maternité, congés parentaux, congés formation…). De plus, le faible écart entre deux « rendez-vous » de carrière risque d’induire un impact sur les pratiques professionnelles à des périodes précises de la carrière, à l’occasion du déroulement de cette dernière. Le calendrier des « rendez-vous » doit donc être repensé.
De même, les grilles d’évaluation restent insatisfaisantes : certains critères sont trop éloignés du cœur de nos métiers. En lien avec le déroulement de la carrière, le SNES-FSU agit pour qu’un barèmage, outil d’objectivation des situations, permette transparence et contrôle lors des CAP de contestation et d’avancement d’échelon ou de grade.
L’entretien avec le chef d’établissement, de par la position hiérarchique, peut susciter un malaise chez les collègues surtout lorsqu’il offre l’occasion d’une ingérence dans les pratiques et choix pédagogiques, ce à quoi le SNES-FSU s’oppose : ce combat se poursuit.
Le SNES demande que les collègues puissent être accompagnés, s’ils le souhaitent, par un représentant de leur choix lors du ou des entretiens du « rendez-vous » de carrière.
Enfin, ce système porte en son sein des dangers : parcellisation de l’activité professionnelle, risque d’ingérence managériale ou pédagogique par les chefs d’établissement dans le cœur de nos métiers...
L’action collective est donc nécessaire, particulièrement pour réaliser la déconnexion totale entre évaluation et avancement.