Cet article n'est probablement plus d'actualité
Comme chaque année à la même période, le local de la section académique devient une véritable ruche. Si pour le visiteur occasionnel, les allées et venues des militants, les binômes ou trinômes de travail, les échanges d’un bureau à l’autre dans un obscur jargon , la sonnerie incessante du téléphone, la photocopieuse et le reprocopieur qui tournent en cadence, jusqu’à deux à trois ordinateurs qui chauffent par bureau, semblent relever d’une agitation brownienne, en réalité chaque militant présent connait sa mission et sait où il en est.
La préparation du mouvement
Une fois le projet du rectorat édité (et publié malgré nos objections et les protestations de collègues chez qui cette publication suscite davantage de stress, déception pour les uns, espoir pour les autres mais aucune certitude pour personne), il est nécessaire de repérer les erreurs liées à l’imperfection du logiciel puis de proposer des améliorations qui augmentent le nombre de mutations et rapprochent les collègues de leurs premiers vœux. Dans les plus grosses disciplines le travail peut être fastidieux, même s’il existe peu de supports disponibles comme cette année car il faut s’assurer qu’aucun candidat ne sera lésé.
La « FPMA » : siéger au rectorat.
La délégation SNES est la plus nombreuse, mais là aussi chacun a son rôle : les deux élus qui ont préparé la discipline font les propositions, d’autres enregistrent les modifications au projet ; la présence de militants des cinq départements permet des interventions sur la géographie de l’académie et la réalité de certains déplacements ou encore sur des compléments de service non annoncés. Les briscards les plus rompus à cet exercice vérifient rapidement les propositions alternatives de l’administration ou d’autres organisations.
Retour au « S3 » :
Vérifier les documents ; saisir les modifications pour libérer la publication électronique et l’édition de mailings ; répondre au téléphone, plier et mettre sous enveloppes, sans oublier un débriefing convivial, tandis que ceux qui préparent la journée suivante sont toujours au travail.