23 avril 2009

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Mobilisation pour un vacataire au collège Perret d’Aix les Bains

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Cet article n'est probablement plus d'actualité

En septembre 2004, le secrétaire général du rectorat avait pris l’engagement de contractualiser les agents vacataires dont on aurait encore besoin au-delà des deux cents heures réglementaires afin d’éviter la succession de plusieurs vacataires sur un même remplacement. Mais voilà... on sait ce qu’il en est parfois des promesses et nous observons depuis la tendance de plus en plus lâche du rectorat à concrétiser cet engagement...

Le collège Perret en a fait l’expérience récemment. Un vacataire à mi-temps allait atteindre le plafond des deux cents heures fin mars et, bien que le besoin persistait, on lui annonçait qu’il serait remplacé par un autre vacataire alors qu’il apportait entière satisfaction.

Ni une ni deux le représentant du SNES de l’établissement en parle aux collègues outrés qui se mobilisent aussitôt et alertent les parents. Ils écrivent également au recteur et avertissent la principale qu’ils sont prêts à se mobiliser. Des contacts sont pris avec la presse avant que, quelques jours plus tard, on ne leur annonce la contractualisation officielle de leur collègue.

Alors, si vous vous retrouvez dans la même situation, alertez-nous sans tarder !

Le SNES le répète : la vacation, c’est l’arnaque ! pas de congés payés, pas de couverture maladie, aucune protection en cas d’accident du travail (une vacataire de l’académie en a fait les frais après un accident de la route pour se rendre dans son établissement situé à une heure et demie de route de son domicile ; elle se retrouve au RMI, sans droit au chômage après 6 ans de vacations), pas de droit au chômage !

Une rémunération en apparence alléchante (28, 34 euro net de l’heure) mais en réalité dérisoire car seule l’heure devant les élèves est rémunérée. Le travail de préparation des cours et de correction des copies n’est pas rémunéré. Bref, c’est pour la gloire ! Ramenée à l’heure effective de travail, la vacation est rémunérée tout au plus au SMIC, les droits sociaux en moins de surcroît !

Le rectorat de Grenoble serait mieux inspiré de respecter les jurisprudences du Conseil d ’Etat qui requalifient les vacations en contrat et les recommandations d’un de ses ministères de tutelle, le ministère de la Fonction publique. Le SNES lui a apporté toutes les références des textes ; il ne peut donc pas prétendre ne pas les connaître !