Cet article n'est probablement plus d'actualité
Suite à l’intervention des syndicats de la FSU au sujet des conditions de préparation des sessions d’instances consultées sur les affectations académiques, le Rectorat a décidé de reporter ces opérations de 24 heures par rapport au calendrier annoncé.
Nous rendons compte ici de nos interventions, de leurs raisons et de leurs conséquences.
Le paritarisme mis en cause par les conditions de préparation
Pour vérifier dans chaque discipline le projet rectoral d’affectations et proposer des améliorations qualitatives (se rapprocher des premiers vœux des collègues) et quantitatives (augmenter le nombre de mutations réalisées), les élus des personnels doivent disposer de documents fiables et du temps de préparation nécessaire. Depuis de nombreuses années le SNES et les syndicats de la FSU ont développé des applications informatiques conformes à la réglementation et aux accords nationaux entre l’administration et les organisations syndicales pour améliorer la performance de nos interventions.
Or nous nous heurtons dans l’académie de Grenoble à une difficulté récurrente, celle d’obtenir dans les délais réglementaires (huit jours minimum) des documents électroniques exploitables par ces applications ; cela ne concerne pas uniquement les seules mutations mais également les CAPA de promotion d’échelons ou de grade.
Alors que l’ouverture du mouvement était prévue le lundi 20 juin, nous n’avons disposé de documents informatiques fiables qu’à compter du vendredi 17 juin.
Par ailleurs le début du travail sur les documents « papiers » a fait apparaître quelques problèmes :
- déroulement conjoint, pour recherche de bivalence, du mouvement de Technologie collège et des disciplines STI, ce qui pose des problèmes à la fois réglementaires et techniques pour le déroulement du mouvement ;
- « oubli » d’un poste vacant en technologie ;
- traitement différent non équitable des barèmes pris en compte pour les extensions ;
- blocage des postes du lycée Mounier qui seraient libérés par la mutation de collègues de cet établissement.
Rappel au respect des élus des personnels et de leur travail
Dans ce contexte, nous avons adressé le 17 juin au Recteur la lettre jointe à cet article, en relation et en accord avec le SNUEP (enseignement professionnel) et le SNEP (éducation physique et sportive), les deux autres syndicats de la FSU concernés par ces affectations des enseignants, conseillers d’éducation et d’orientation psychologues du second degré.
Nous avons informé les autres syndicats du second degré de notre projet de courrier la veille, mais aucun d’entre eux n’a cherché à nous contacter par courriel ou par téléphone.
Notre intention n’était pas de retarder ou de bloquer un mouvement dont le résultat est attendu par de nombreux collègues, mais bien de pouvoir les assurer, à l’issue de celui-ci, que nous avons veillé à la transparence et à l’équité des décisions prises tout en cherchant à les améliorer. Or cela n’est possible que si les moyens nous en sont donnés.
Une première réponse du rectorat
Le vendredi 17 juin vers 19 h 30, un courriel du rectorat, en réponse à notre courrier, nous informait de la décision du Recteur de repousser les séances prévues lundi 20 juin au lendemain. Nous attendons aujourd’hui le calendrier définitif.
Si ce délai supplémentaire est loin de ce qu’il devrait être, il permet néanmoins d’améliorer la qualité de notre travail. Questionnés pendant le week-end par le directeur de cabinet pour savoir si nous avions bien été informés de ce report, nous avons répondu par l’affirmative en adressant le courriel joint
Il semble qu’une partie des questions posées soit en cours de résolution : le poste de technologie oublié a été réinjecté (ce qui permet une chaîne qui donne satisfaction à plusieurs collègues). Nous attendons les réponses complètes sur les autres points, déterminés à remplir complètement nos mandats d’élus, mais à le faire dans des conditions de dignité qui respectent ceux qui nous ont élus.