17 octobre 2017

Mutations et carrières

Prise en charge syndicale des problèmes de souffrance au travail

Analyser les risques psycho-sociaux pour mieux les prévenir

Aider les collègues en difficulté est une tâche parfois complexe. Les problématiques auxquelles ils sont confrontés sont souvent multiples ; aux problèmes de santé s’ajoutent souvent des tracas administratifs. Mais cela peut être l’inverse : exercer son métier avec des contraintes de plus en plus souvent inconciliables peut rendre malade. Les phénomènes de souffrance au travail ont pour source des risques identifiables, risques issus des conditions de travail et non liés aux relations inter personnelles.

Si vous-même êtes victime d’une situation de travail difficile, si vous en êtes témoin ou si un collègue se confie à vous, le registre santé et sécurité doit être rempli. C’est l’outil de travail des CHS-CT et des conseillers de prévention du rectorat pour donner des préconisations sur les conduites à tenir et remédier à la situation.

Les fiches sont à votre disposition sous ce lien, rubrique 2d degré, fiche santé et sécurité : https://www1.ac-grenoble.fr/article....

Le registre santé et sécurité est obligatoire dans tous les établissements : votre chef d’établissement est tenu de le mettre à votre disposition… mais lui-même n’est peut-être pas informé. Rendez-lui donc service en lui signalant cette obligation légale qui lui est faîte (décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la prévention médicale dans la fonction publique).

Le rectorat de Grenoble est entré dans la deuxième année de rédaction d’un protocole d’analyse des risques psycho-sociaux. Personnels enseignants du premier et second degré, général, technique et professionnel, chefs d’établissement, IEN, IA-IPR, psychologues du travail du rectorat, conseillers de prévention, tous travaillent en bonne intelligence pour définir un cadre. Les représentants de la FSU y sont largement représentés et très actifs.

Un stage sera proposé prochainement aux militants de S1 qui souhaitent s’investir dans leurs établissements dans la prévention des risques. La dimension syndicale des CHS-CT est encore un chantier ouvert, il faut nous en emparer largement.