Cet article n'est probablement plus d'actualité
La CA académique s’est réunie le jeudi 9 décembre.
Elle a adopté le texte suivant.
Dans la mesure, où notre précédente CA s’est tenue il y a moins d’un mois, il n’y a pas lieu de poser une analyse différente du contexte et de la situation. Nous concentrons aujourd’hui notre travail sur les actions à mener dans la période qui vient.
Dès la semaine prochaine, la CA académique du Snes appelle à participer largement aux initiatives de la journée européenne, dans le cadre de la CES, du 15 décembre, lancée par la CFDT, la CGT, FSU, Solidaires et l’UNSA. Il s’agit de contester la volonté libérale de faire payer les salariés en prétextant la crise. Il faut sortir de cette logique qui frappe toujours les plus fragiles au profit des plus riches. Cela nécessite une plus grande part pour les salaires dans la répartition des richesses. La CA académique souhaite donc aussi que soit réactivée la question de l’augmentation des salaires en demandant aux fédérations syndicales d’engager des actions sur ce sujet. Cette journée s’inscrit dans la continuité des luttes des mois précédents sur les retraites, mais aussi pour l’emploi, les salaires et la protection sociale.
Se dessine également une journée de mobilisation nationale éducation le samedi 22 janvier. La CA invite à investir massivement cette journée. Pour assurer sa réussite, le Snes appelle l’ensemble de la profession à construire cette action :
- En tenant dans tous les établissements, des heures d’information syndicale et des assemblées générales
- En dressant le bilan concret des réformes et de leurs conséquences désastreuses pour la formation et la réussite de nos élèves
- En informant le plus largement les parents et l’opinion publique
Le contexte a aujourd’hui changé : le front commun (CFDT, UNSA, fédérations de parents d’élèves, organisations lycéennes, médias, partis politiques…) qui a pu exister l’an dernier autour de ces réformes a volé en éclats devant la réalité de leur mise en œuvre. Notre rôle n’est pas d’accompagner ces réformes qui signent le renoncement à toute ambition éducative pour la moitié d’une génération et s’inscrivent avant tout dans le dogme de nécessaires suppressions de postes de fonctionnaires. Nous ne sommes pas là pour en atténuer les effets mais bien pour les combattre et imposer nos choix :
- Un moratoire sur le livret de compétences et l’évaluation au brevet de l’histoire des arts.
- Un moratoire sur la mise en place de la réforme en première, l’exigence d’enseignements d’explorations portés à 2h en disciplines générales et 3h en technologiques, la fin de la globalisation des heures dévolues aux dédoublements avec un retour à un cadrage national par disciplines.
- Une véritable formation initiale dans des IUFM rénovés avec un stage en responsabilité de 4/6h, une décharge équivalente des tuteurs et des prérecrutements en nombre ; une formation continue sur le temps de travail contre toute tentative de e-learning, application du Droit Individuel à la Formation pendant les seuls congés scolaires. Dans ce cadre, les propositions actuellement faites aux collègues de STI sont inacceptables : le Snes appelle à les refuser collectivement.
La CA invite aussi les collègues à participer nombreux au stage syndical académique « métiers » des 8 et 9 février 2011
Par ailleurs, il est de la responsabilité de chacun de contribuer à la construction du rapport de force qui passe obligatoirement par la syndicalisation massive des collègues au Snes et à la FSU. La Ca appelle donc tous les collègues à participer à cette dynamique.
VOTES :
Amendement PRSI : - Pour : 2 /- Contre : 21 /- Abstentions : 3 /- Refus de vote : 0
Texte UA : - Pour : 24 /- Contre : 2 /-Abstentions : 0 /- Refus de vote : 0