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Perpignan : le « centre du monde », les mouettes, la mer, le Palais des Rois de Majorques ... et celui des Congrès, « centre des discussions » d’une semaine riche d’enseignements. Cinq jours pour passer du militantisme ingénu à une pratique plus éclairée du syndicalisme.
La première découverte : des mécanismes de fonctionnement jusqu’alors insoupçonnés, notamment pour le travail d’élaboration des mandats que le SNES portera à l’issue de ce congrès. Lors des commissions interacadémiques, pour chacun des quatre thèmes de réflexion proposés à l’étude, les collègues réaffirment les positions qu’ils souhaitaient voir défendues. Leur succèdent des séances plénières. C’est au cours de ces dernières qu’a lieu la présentation des débats, menant à la synthèse. Les votes permettent enfin de valider les textes élaborés en amont (dans les S1, en Congrès Académiques, et à la suite des commissions par thèmes), et d’intégrer les amendements proposés.
Le congrès permet la rencontre des délégations venues de l’ensemble du territoire. C’est donc dans une ambiance fructueuse d’échanges et de débats que le séjour s’est déroulé. Ces échanges ont été facilités par les différents éclairages des militants chevronnés de notre Académie, qui nous ont servi de poissons-pilotes sur les bords de la Méditerranée. Pas de scissions à l’ordre du jour mais une cohésion que les repas, les chants, les discussions a sans cesse réaffirmée.
« Benvinguts sigueu al païs català » (« Soyez les bienvenus en pays catalan ») : ce sont les mots qui ont ouvert le congrès, et dont nous avons pu comprendre toute la dimension. Merci à nos camarades de Perpignan qui ont su, par la chaleur de leur accueil, rendre mémorable notre premier congrès.
Par Céline (S3 de Grenoble) et Clémentine (S2 de Savoie)