Depuis une circulaire de 2018, tous les services de l’État doivent mettre en place les conditions de la lutte et de la prévention contre les violences sexistes et sexuelles.
Dans l’académie de Grenoble, c’est sous l’impulsion de la FSU et en particulier des membres des CHSCT Académique et Départementaux que de premières mesures ont été prises en cette rentrée 2022.
Pour le moment, une cellule d’écoute rectorale a été mise en place. Si elle a le mérite d’exister, son fonctionnement est encore à mieux déterminer et organiser.
Les CHSCT ont désigné des référentes académiques et départementales sur les VSS : ce sont des membres du personnel (et FSU). Il va falloir contraindre l’administration à travailler de façon transparente avec nous, et même à définir plus précisément les missions des référentes.
Par ailleurs, dans le cadre de leurs droits à formation continue, les membres des CHSCT Académique et Départementaux sont en train d’être formé.es sur ces problématiques. Cette formation est absolument indispensable pour l’accompagnement des victimes.
De fait, et comme pour les autres situations de travail, si vous devez signaler des faits de violences sexistes et sexuelles, il faut vous faire accompagner syndicalement. Il faut donc contacter les sections FSU ou SNES-FSU départementales ou académique qui adresseront les personnes concernées aux représentant.es des personnels formé.es.
Mais hélas, comme pour tout ce qui concerne le droit en matière de travail, les textes sont une chose, mais les avancées se gagnent sur le terrain et grâce au rapport de force.