Malgré toutes les analyses et déclarations politiques entendues à la suite des émeutes en banlieue, la situation de l’Éducation prioritaire continue à se dégrader et semble bien peu préoccuper les décideurs en ces temps de rentrée. En tant que professionnels, c’est à nous de mener la réflexion sur l’Éducation prioritaire, d’en définir les besoins et les pratiques. C’est pourquoi nous proposons ces deux journées académiques de stage syndical sur l’Éducation prioritaire pour

• faire le tour de la situation des ZEP-REP et des difficultés à y enseigner
  
• élaborer des revendications et les porter au niveau académique (voire national)

Participeront aussi et animeront conjointement ce stage
d’autres syndicats de la FSU représentant des personnels intervenants en ZEP (assistantes sociales, infirmières...)
ainsi que Bruno MER, secrétaire national du SNES chargé du secteur « collège ».

• Lundi 22 / 10 :
  • Matin :
    
    • Situation des ZEP / REP dans l’académie (EP1, 2 et 3)
      
    • Présentation et parole donnée aux participants sur les problèmes dans leurs ZEP / REP
    • Difficultés à enseigner en ZEP / REP.
  • Après-midi :
    
    • Contributions d’autres syndicats de la FSU de personnels intervenants en ZEP (infirmières, assistantes sociales,…) et échange avec les participants.
      
    • L’enseignant en ZEP (1^re partie) : quels besoins spécifiques à l’éducation prioritaire ?.

• Mardi 23 / 10 :
  • Matin :
    
    • Intervention de Bruno MER (Secrétaire national du SNES chargé du secteur « Collège ») : Le bilan national ZEP / REP.
      
    • Échange entre les participants.
  • Après-midi :
    
    • L’enseignant en ZEP (2^de partie) : Quelles revendications sur les conditions de travail ? Bonification ZEP pour les mutations ?…
      
    • Actions et organisation académiques - nationales - pour porter ces revendications (Création d’un collectif académique ?)

Attention !
Pensez à remplir et déposer l’autorisation d’absence (voir modèle sur la fiche jointe) auprès de votre établissement avant le 22/09. En effet, l’autorisation d’absence n’est de droit (c’est à dire automatiquement accordée) que si elle est posée au moins un mois à l’avance (dans la limite de 12 jours de stages dans l’année).
Passé ce délai, elle n’est plus de droit : elle est alors soumise à l’accord du chef d’établissement et peut éventuellement faire l’objet d’un rattrapage des heures de cours.