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Avec près de 80 000 participants à l’appel d’un collectif large d’organisations syndicales et d’associations diverses, la manifestation du 19 octobre a été un succès de mobilisation. Des délégations du second degré venues des cinq départements de l’académie ont défilé sous la banderole de la FSU Rhône Alpes.
Malgré les dénégations et les provocations des ministres de l’Éducation et de l’enseignement supérieur, l’exigence d’une véritable priorité à l’éducation a été portée, non seulement par les organisations syndicales et professionnelles mais également par les familles et l’opinion publique représentées par leurs associations, mouvements éducatifs et partis ou courants politiques.
Les medias, d’ordinaires peu complaisants à l’égard de nos revendications, ont dû l’admettre : nos professions ne sont pas coupées de la société ; nos analyses et exigences sont largement partagées. Mais rien n’étant jamais acquis, nous devons poursuivre le travail d’explications et de débats dans les établissements avec les collègues et les parents, interpeller les parlementaires sur leurs prochains votes et appeler à un prochain rendez-vous national d’actions.
Nous devons en effet imposer d’autres choix budgétaires, d’autres orientations pour les réformes à venir et la revalorisation de nos métiers. En même temps, il nous faut convaincre de se rassembler toujours plus nombreux dans le SNES et de lui donner une représentativité encore plus large à l’occasion des élections professionnelles du 2 décembre prochain.
Renforcer le SNES en adhérant et en faisant adhérer, en votant et en faisant voter pour les candidats que nous présentons, c’est se donner collectivement les moyens de peser davantage dans le rapport de force nécessaire.