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La colère gronde en France, de très nombreuses mobilisations sont prévues ce mois de mars. C’est dans ce contexte que nous avons tenu notre congrès académique.
Le gouvernement Valls, avec le projet de loi El Khomri, a réussi l’exploit de réunir contre lui toutes les organisations syndicales et celles de la jeunesse, dans un même mouvement de protestation.
Ce projet tourne le dos à la priorité à la jeunesse, axe essentiel de la campagne de Hollande. Les discussions ouvertes de façon très médiatiques n’ont apporté aucune réponse sur le fond…
ce projet doit être retiré.
Le gouvernement fait preuve du même mépris envers les lycéens, étudiants, enseignants, fonctionnaires, salariés et retraités avec une Myriam El Khomri pour qui « les inquiétudes des jeunes sont absurdes » et un Emmanuel Macron qui reprend les réponses de notre ministre sur la réforme du collège : « il faut que les jeunes comprennent que ce projet de loi est bon pour eux ». Infantilisation des lycéens et étudiants, mépris de la profession sur la réforme du collège et provocation sur le statut de la Fonction publique, différentes facettes d’un même reniement.
Dans le même temps, mise en place de l’arsenal juridique sécuritaire avec la reconduction de l’état d’urgence, modification de la constitution, projet de loi de procédure pénale…
Face à ces attaques, le SNES-FSU pèse de toutes ses forces pour amplifier la mobilisation.
Le SNES-FSU appelle, avec les organisations de jeunesse, à la grève et à manifester le jeudi 17 mars contre le projet de loi travail et contre la politique éducative de ce gouvernement, en premier lieu la réforme du collège, pour un autre avenir pour la jeunesse. (RDV à 12h30 place de Verdun à Grenoble)
Nous devons également faire de la journée de grève et de manifestations du mardi 22 mars pour une hausse de nos salaires et pensions une réussite. La défense de nos conditions de travail et notre refus de la réforme collège doivent aussi être au cœur de nos cortèges. Le 22, porteur de nos revendications salariales, est aussi un levier pour mobiliser contre le projet de loi travail qui doit être retiré.
Enfin, le SNES-FSU appelle à la journée de grève interprofessionnelle du 31 mars dans laquelle nos revendications contre la réforme inégalitaire du collège, contre la casse du service public, pour la conquête de l’égalité ont toute leur place.
Nous appelons tous les collègues à l’engagement et l’action durant cette période qui s’achèvera par la tenue de notre congrès national à Grenoble. Plus que jamais, il sera un temps fort de débats et d’action.