Lors du comité technique académique du 11 octobre, la FSU est intervenue contre la répression syndicale, sur les conditions de rentrée, l’expérimentation des Contrats locaux d’accompagnement et sur la réforme de la voie pro.
Les déclarations de la FSU
Bilan du Comité technique
La secrétaire générale a justifié le choix de recruter massivement des contractuel
Sur le premier degré, le nombre de contractuel les est de 150. Toutes et tous ne sont pas recruté es et cela est différent selon les départements. Les problèmes de ressource se posent surtout en nord Isère, Haute-Savoie et la Maurienne. En Drôme, 12 contractuel les ont été recruté es dont 9 déjà en poste l’année dernière.
Le bilan sur les postes vacants sera fait pour le CTA du 17 novembre.
Concernant les AESH, le recrutement est toujours en cours. Le sujet est complexe. Une centaine d’AESH sont toujours à recruter par exemple en Haute-Savoie. En Drôme, l’IA-DASEN annonce que le recrutement est effectué. Le rectorat travaille sur la structuration d’un service RH académique pour les AESH.
La FSU est intervenue spécifiquement sur le problème du décompte des heures pour les AESH lors des sorties scolaires et le rectorat s’est engagé à recommuniquer auprès des responsables des PIAL sur les règles qui s’appliquent : en cas d’accord du chef d’établissement ou du directeur d’école pour la présence de l’AESH lors de la sortie, les heures sont décomptées du temps de service de l’AESH.
La demande d’un GT AESH n’a pas été oubliée et il est en cours de programmation.
Concernant les CLA, la FSU est intervenue pour dénoncer la mise en œuvre d’une contractualisation forcée.
Dans notre académie, 44 écoles et établissements ciblés pour les CLA : 8 lycées, 13 collèges et le reste en école :
– 07 : 5 écoles, 2 collèges et 1 lycée ;
– 26 : 2 LP, 3 collèges, 6 écoles (ou peut-être 8) ;
– 74 : 8 écoles, 2 collèges et 2 lycées ;
– 73 : 4 écoles, collège de Moutiers, Louis Armand ;
– 38 : 2 lycées, 5 collèges et 12 écoles (nord Isère sur la cité éducative).
La FSU a obtenu que soit précisé les indicateurs : IPS moyen, PCS défavorisés, indicateurs de la commune, structure de l’école (effectifs par niveau et P/E) pour le premier degré. Pour le second degré, PCS défavorisés, retard, boursier et boursier taux 3, typologie des communes, typologie des établissements, indice d’éloignement, % élèves en QPV, indice d’hétérogénéité, appartenance à une cité éducative. Pour les lycées, retenus les sortants de l’éducation prioritaire en 2011, élèves résidant en QPV, etc. Le rectorat s’est engagé à fournir ces éléments statistiques.
Le rectorat a obtenu des moyens complémentaires par le ministère et met en avant le fond d’innovation : 6 ETP ont été donnés pour les écoles, des moyens pour les crédits pédagogiques, pour les fonds sociaux pour les collèges et lycées, pour école ouverte, pour Devoirs faits.
En résumé, quelques euros, pas de postes en plus donc cela se fera au détriment des autres établissements et des « expérimentations » imposées par le rectorat qui commence à remonter des équipes rencontrées (dédoublement des 6e, mais sur quels moyens ?...).
Concernant les AED et la cédéisation, 94 ont été cédéisés sur 108. Certain es AED qui avaient un avis défavorable ont vu une proposition de cédéisation dans un autre établissement.