160 postes supprimés dans l’académie cette année pour 1115 élèves de plus attendus à la rentrée 2021.
Cette arithmétique est claire : nous allons donc, une fois encore, augmenter les cadences à la rentrée.
Les chiffres publiés au dernier Comité Technique Académique sont limpides :
Les lycées perdent 20,5 postes. 40 équivalents temps-plein sont dotés en HSA soit un solde de 20 ETP pour 249 élèves de plus.
Une évolution en apparence confortable mais qui dans les faits va juste permettre de maintenir le même taux d’encadrement que l’an passé.
Mais et surtout, une augmentation de notre charge de travail !
Le taux d’heures de cours assurées en HSA passe de 10,85% à 11.55%. Bond historique !
Cela ne semble pas insurmontable mais dans les faits c’est encore un alourdissement supplémentaire d’une charge de travail qui n’a cessé de croître ces dix dernières années. (Voir l’analyse de l’an dernier)
Ce recours massif aux heures supplémentaires est une honte pour l’État notre employeur.
Et finalement si une part de celles-ci est acceptée bon gré mal gré par les collègues pour qui
- c’est la seule manière de compenser le décrochage salarial,
- c’est la seule manière d’améliorer les conditions de travail et de se voir octroyer des effectifs moins surchargés,
il faut bien avoir conscience qu’une partie de ces heures ne sera jamais effectuée car impossible à répartir dans les emplois du temps et services. Le taux d’encadrement est donc maintenu seulement en apparence.
Mais ces dégradations de nos conditions de travail ne sont plus tolérables : il ne faut plus accepter ce marché de dupes.
Mobilisons-nous pour exiger des salaires dignes de nos qualifications !
Mobilisons-nous pour le recrutement des 650 postes manquants dans les lycées de l’académie de Grenoble équivalents à ces heures supplémentaires !