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Après avoir rémunéré pendant plusieurs années les contractuels de l’académie de Grenoble à l’indice 321, le plus bas qui soit dans la grille de rémunération des contractuels enseignants, CPE et Co-psy, le rectorat vient enfin de céder. Désormais, « l’académie de Grenoble rémunère à compter du 1er février 2009 tous les titulaires de contrat à durée déterminée (CDD) sur la base de l’indice 367, quelle que soit l’ancienneté du contractuel. » ( projet de protocole sur le CDI remis aux organisations syndicales).
Le SNES avait revendiqué une revalorisation de l’indice et dénoncé de longue date et à de multiples reprises le non-respect du décret de 1981 concernant les contractuels selon lequel « pour l’établissement des contrats, les candidats sont classés, par l’autorité qui procède à leur engagement en fonction des titres universitaires qu’ils détiennent ou de leur qualification professionnelle antérieure, dans l’une des quatre catégories suivantes : hors catégorie, première catégorie, deuxième catégorie, troisième catégorie. »
Etant donné que chaque catégorie est déterminée en fonction du niveau universitaire, la troisième catégorie équivaut à une qualification du niveau licence, la deuxième à une qualification du niveau maîtrise et la première à une qualification aux niveaux supérieurs sachant que l’indice le plus bas de la troisième catégorie étant l’indice 321 et le plus bas de la deuxième catégorie est l’indice 367. Le rectorat rémunérait donc tous les contractuels de l’académie au même indice alors qu’il aurait dû établir une distinction d’indices en fonction du niveau de qualification. Désormais, que l’on ait la licence ou la maîtrise, on est directement classé en deuxième catégorie.
Pourtant, à l’heure où le master tend à devenir la norme, se pose le problème des non titulaires qui en disposent déjà et devraient être classés en première catégorie…Ces agents sont pour l’instant rémunérés en référence à la deuxième catégorie…
Le rectorat doit également envisager une grille d’avancement des CDD comme cela est le cas partout ailleurs. Il n’est pas acceptable que des centaines de non titulaires servent l’institution pendant des années et ne voient jamais leur indice de rémunération évoluer d’autant plus que le passage à l’indice 367 au bout de cinq ans obtenu grâce à l’action il y a quatre ans est devenu obsolète et que beaucoup de non titulaires échappent au CDI en raison des critères draconiens imposés par l’administration.