28 juin 2019

Nos métiers

Professeur principal : to be or not to be ?

Chacune d’entre nous choisira d’être ou ne pas être professeure principale, en fonction de ses envies, ses affinités avec la fonction… Tout le propos de ce livret est là : si je deviens PP, cela se fera avec mon accord !

Certes il faudrait attribuer un PP à chaque classe. Mais, combinée à l’alourdissement général de la charge de travail des enseignants, la multiplication des tâches allouées aux PP ces dernières années a provoqué l’assèchement des vocations. D’autant que l’imposition à chacune d’entre nous d’une seconde heure supplémentaire obligatoire ne va rien arranger ; d’autant que le démantèlement des CIO et le peu de postes de Psy-ÉN risquent plus que jamais de transformer les PP en auxiliaires d’une orientation au rabais pour les élèves ; d’autant que cette responsabilité n’est pas évidente à endosser dans le cadre de ParcourSup et de son tri social organisé (ce qui a, entre autre, poussé nombre d’enseignantes à démissionner de leur fonction de PP ces derniers temps).

Nos chefs d’établissement se retrouvent donc face à un problème qui ne pourra pas être réglé sans repenser le rôle du PP, la manière dont son travail est pris en compte dans son service et sa rémunération. Cependant, la réponse envisagée par l’administration est tout autre : c’est le retour « du fonctionnaire qui fonctionne », obéissant aux ordres venus d’en haut.

En attendant, chacune d’entre nous peut légitimement refuser d’être PP. Il est aussi important de se souvenir qu’accepter cette charge ne signifie pas accepter de faire tout et n’importe quoi : il faut faire le tri entre les missions obligatoires et les tâches seulement suggérées.

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