Cet article n'est probablement plus d'actualité
Partout, des conditions de rentrée difficiles… Effectifs très, bien trop, chargés, nominations tardives, emplois du temps mouvants… Quand on pense qu’il s’agissait de nous faire rentrer fin août !
Tout cela, dans un contexte politique et économique délétères, aux vrais accents de mauvaise série B…, dans lequel il n’est toujours pas question d’ouvrir des négociations sur notre maintenant incontournable revalorisation.
Pourtant, pas question de céder à la morosité ambiante, et de laisser d’autres prendre seuls des décisions pour nos métiers, les contenus d’enseignement ou l’unité du second degré.
La section académique vous invite à vous faire entendre sur ces questions en participant nombreux au congrès extraordinaire que nous avons décidé d’avancer au mois d’octobre, les jeudi 9 et vendredi 10.
Un congrès extraordinaire, si tôt…pour quoi faire ?
Le conseil supérieur des programmes (CSP), installé par la loi de refondation de l’école, a rendu sa copie : la rédaction d’un nouveau socle, de connaissances, de compétences et de culture, tourne résolument le dos au socle Fillon en proposant une articulation socle/programmes disciplinaires. A l’opposé d’un empilement de compétences minimalistes, il s’agit, à partir de toutes les disciplines, de construire une culture commune permettant la poursuite de scolarité de tous les élèves vers l’une des 3 voies du lycée.
Ainsi, après la priorité donnée au primaire, la réorganisation du collège est en chantier avec la finalisation du nouveau socle qui doit permettre l’élaboration de nouveaux programmes applicables à la rentrée 2016. Le SNES-FSU s’est battu pour que le ministère implique enfin la profession dans ces choix décisifs pour l’avenir du second degré, mais aussi de nos métiers. Le ministère propose donc différentes consultations, sur le socle, l’évaluation… Nous, SNES-FSU encourageons tous les collègues, en collège comme en lycée, à les investir pour parler notre activité professionnelle, des contenus d’enseignement, des modalités d’apprentissage des élèves. Pour ne pas subir le discours institutionnel, pour rester concepteurs de nos métiers, le SNES académique a décidé de construire très vite dans l’année ce congrès extraordinaire. Sandrine Charrier, secrétaire nationale, responsable des contenus d’enseignement, et Denis Paget, membre du CSP, mais aussi de l’institut de recherche de la FSU viendront enrichir nos travaux.
Nous avons, et c’est notre force, l’ambition d’un second degré pour tous, d’une école qui émancipe au lieu d’exclure… C’est le moment de le faire savoir, de l’affirmer haut et fort, de le faire entendre !